Par ce point de presse, nous tenons à faire une mise au point relative à la sortie du comité de crise du Syndicat des Enseignants du Tchad, une sortie hasardeuse et outrageuse à l’encontre du premier ministre, Saleh KEBZABO, chef du Gouvernement d’Union Nationale.

Ce comité de crise, illégitime et illégal, ne se situe plus dans le registre de revendication syndicale mais se mue en une officine obscurantiste servant des intérêts particuliers. Pour atteindre les objectifs de ses membres, un certain Faustin Djimoudouel et ses complices ont, non seulement travesti les propos du premier ministre, mais également se sont illustrés dans des mensonges en lui attribuant des propos qu’il n’a jamais prononcés.

Je voudrais donc ici réfuter leur allégation selon laquelle le premier ministre aurait dit que ses enfants ne fréquentent pas ici. C’est une allégation totalement mensongère dont seuls les auteurs en connaissent les raisons. Car, le premier ministre a tout simplement dit qu’il n’aurait plus d’enfants à l’école.

Monsieur Saleh KEBZABO, préoccupé par la cessation d’activités scolaires à cause de la grève, avait rencontré les membres du comité de crise malgré leur illégitimité et leur illégalité patente. C’est à l’issue de ces rencontres que l’on a découvert la mauvaise foi de ces personnes.

Nous voudrons ici rappeler qu’en situation de grève, les grévistes ne peuvent pas prétendre à un salaire. Et le gouvernement a décidé en toute légalité de ne plus verser le salaire aux grévistes qui suivent les mots d’ordre du comité de crise. Cela relève donc du droit de travail.

Dans le but de vouloir accomplir leur dessein machiavélique, les usurpateurs ont accusé le premier ministre d’inciter à la révolte populaire. Quelle contradiction ! Par cette insinuation, ces imposteurs ont fait montre de leur mauvaise foi et de leur dessein macabre de servir des intérêts personnels et politiques de leurs maîtres tapis dans l’ombre.

Le premier ministre reste disposé à discuter avec tous les acteurs de l’éducation nationale dans le respect mutuel mais aucun chantage ne sera toléré comme moyen de pression. Il appelle tous les enseignants au Dialogue et à reprendre le travail à l’effet de permettre aux enfants du   constituera à respecter sa part de contrat contenu dans le pacte social.

Martin Inoua Doulguet, Porte-Parole de la Primature du Tchad

Le Tchadanthropus-tribune

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