Ces derniers jours les événements dans notre pays  nous interpelle tous. S’attaquer aux dirigeants des partis politiques, aux défenseurs des droits humains, aux journalistes-bloggeurs cela montre à suffisance, s’il fallait encore le répéter, que le régime mortifère d’Idriss Deby est à bout de souffle.

L’évolution de la vision du monde suivant les printemps arabes aux faits des mutations sociales a changé la donne politique et sociale des tchadiens Désormais le peuple tchadien n’a plus peur de se soulever pour revendiquer ses droits à la démocratie et à la dignité.

L’agitation de ces derniers temps de l’épouvantail coup d’état et ou conspiration brandit à l’occasion avec la complicité des membres de votre clan pour terroriser le peuple n’impressionne plus. Vous êtes le principal responsable des maux de notre pays.

Votre régime de terreur doit prendre fin. Vos jours à la tête du pays sont comptés et vous appartenez désormais au passé. C’est ce qui nous  permet de vous suggérer de vous rendre à l’évidence et de préparer en douceur votre départ pour éviter un autre bain de sang.

 A tous les membres de votre famille politique nous leur disons haut et fort que vous  appartenez à un monde révolu qui n’est plus celui du Tchad  réel, celle d’une jeunesse tchadienne  majoritaire et en révolte. C’est pourquoi votre tentative actuelle d’opérer un ravalement de façade du système avec la complicité des supposés partis d’oppositions à travers un prétendu cadre de dialogue politique serait un autre crime contre le peuple tchadien.

Un de vos crimes des plus inqualifiable pour un fils de ce pays est d’avoir usé des ressources du pays pour financer vos guerres (RDC, Congo, RCA, Mali etc..) et votre police politique pour traquer les véritables opposants, les journalistes, défenseurs des droits de humain, l’exemple en date, le cas Makaïla NGUEBLA, Eric TOPONA et Jean LAOKOLE, alors que le peuple tchadien vit dans une misère indescriptible.

La misère sociale et le sentiment d’injustice s’étalent dans les rues depuis des années. C’est pourquoi LA PLUME COMBATTANTE   vous à fait paniquer : plus violentes et massives, elles vous ont amené à tenter de « prendre les devants », parce que, en effet, vous risquez gros.

 

 

La désastreuse gestion du pays nous amène à nous interroger si notre pays pourrait s’en remettre et retrouver un jour ses lettres de noblesse dans la sphère des nations. Et si le sort que vous lui préparez n’est pas celui de la Somalie, alors tout ce qui vous reste à faire est que votre régime s’en aille.

 

 Ce qui était impensable il y a encore deux ans les peuples tunisiens, égyptiens, et libyens se sont soulevés contre leurs dictateurs et pour bientôt au Tchad. Des dictateurs ont plié bagage devant la colère de la rue. Mais soyez-en sûr, que le printemps tchadien  ne sera pas organisé par ceux que vous manipulez et lâchez une fois leurs missions terminées ; à l’image de vos obligés qu’hier (09/05/2013) devant la presse vous les obligez à danser au rythme de votre chanson préférée.

 

A notre peuple qui contenu à croupir devant ce régime autoritaire, nous  leur demandons de s’armer de patience, la délivrance est pour bientôt.

Tout ce que nous  savons, c’est que notre pays le Tchad  a plus que jamais besoin d’hommes et de femmes profondément loyaux et intègres, et non pas de ceux qu’on achète ou qui se vendent.

 

 Qu’il ne soit jamais dit que les tchadiens  n’ont rien dit, n’ont rien fait contre la dictature   qui détruit notre nation.  Le Tchad  est notre mère patrie, elle souffre d’un interminable mal, nous arrivons à un moment critique de notre histoire, à une époque d’incroyables défis reste à relever.

 

Abdelmanane Khatab

 

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