27 novembre 2017 #TCHAD #Prisonniers politique: La campagne d’Amnestie internationale.
Au Tchad, un silence pesant et troublant sur le sort du journaliste et chanteur Mayadine Mahamat Babouri porté disparu depuis son enlèvement le 30 septembre, en pleine rue, à N’Djamena, «par des hommes enturbannés». Amené de force dans un lieu inconnu, il a été battu et enchaîné. On lui reprocherait d’avoir posté un message sur Facebook critiquant la gestion familiale de la chose publique par le Président Idriss Déby et l’implication de la Première Dame dans les affaires de l’État. Une accusation qui aurait varié, selon maître Olivier Gouara. Combien de temps encore, Idriss Déby et se proches vont-ils exercer un «droit de vie et de mort» sur les 15 millions de Tchadiens ? TchadConvergence soutient la campagne « I’m Here » (montrer son visage pour Mayadine) lancée par Amnesty Internationalsur le Net. En deux jours, près de 30 000 personnes dans le monde ont déjà montré leurs visages pour exiger la libération de Mayadine, père de sept enfants. |
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