La voix déçoit quand elle ne sait pas que « Deux marchés de 9 milliards et 2 milliards de F CFA signés le jour de la mort du Maréchal du Tchad au ministère de l’environnement et de la Pêche » est valable ou non. Est-ce le lieu de le rappeler que le jour de la mort du Maréchal fut un jour exceptionnel où personne n’a pu aller travailler ?

Ce jour-là, Patalet et son informateur, dès l’annonce de la mort du Maréchal, on laisse Bic et feuilles pour se retrouver sur le pont de Ngueli, entre les femmes, pour gagner l’autre rive du Chari alors que Bichara Issa Djadallah, lui, a enfilé son treillis pour diriger, à partir du QG de la présidence, les opérations au nord du Mao.

Ce jour du 20, Bichara Issa Djadallah, devenu certes membre du CMT mais n’a pas eu le petit temps d’aller s’assoir signer des contrats de surcroît avec des étrangers. Impossible ; inimaginable. Ne devrait-on pas reconnaitre à l’ex-ministre de la communication, Chétif Mahamat Zène, la dextérité de l’annonce quand il disait : « qu’il n’y pas au Tchad des journalistes spécialisés » ? C’est dommage que ce torchon de la voix n’ait pas pu tirer profit de ce constat pour combler l’absence des journalistes spécialisés qui lui font d’ailleurs défaut dans sa boite. Patalet écrit encore que «la signature de ces deux marchés n’a pas obéi à la procédure prévue par le décret n°2499/PR/2020 fixant les seuils de passation… » et que « …

Les marchés dont le montant est supérieur ou égal à 500 millions de F CFA sont signés uniquement par le président de la République » sans savoir que ce qu’il étale est plutôt du domaine des marchés publics et non des conventions internationales.

Pour ce qui est des conventions (signature de contrats de Projets) c’est de la compétence des ministres concernés et non du président de la République. Quant aux conventions, elles sont régies en revanche par les traités : Supra international. Cela le monsieur du la Voix ne le sait pas.

Quelle ignorance ! Patalet doit savoir que les conventions, les contrats, les marchés publics, les conventions et le mécanisme de financement des PTF sont des spécialités et non des sujets d’actualités, les traiter exige une certaine compétence dont lui et son chef de rédaction n’en possèdent pas, malheureusement pour eux.

La Banque mondiale et le Fonds pour l’environnement mondial…bref tous les partenaires au développement et surtout le GPE « fonctionnent en système », et, du coup, pour financer les ONG, soient elles sont françaises (SOSSIF (SOS Sahel International France) et SCF (Sahara Conservation Fund) ou autres, ces PTF exigent le respect de tout un arsenal des règles juridiques appelées autrement des exigences internationales. En plus, ce Patalet doit apprendre que la signature des conventions se fait toujours en présence de toutes les parties concernées – donc c’est autour d’une table regroupant tous les partenaires : Gvt, PTF et ONG et non dans des bureaux différents ou des endroits différents où les dates de signatures différentes d’un document à un autre.

Cher monsieur, je te conseille d’apprendre à être plus professionnel. Apprends donc les B A B A de la technique d’investigation journalistique avant de pondre un papier ridicule qui ne te rapetisse plus que ne l’est encore. Pour finir, je conseille de te forcer de te rappeler où devait être le général Bichara Issa Djadallah le 19 et 20 avril. Cordialement !

Aziz Al Rizegui Observateur libre.

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