7 mai 2022 #TCHAD #Qatar : Jeune Afrique à côté de la plaque – Le dialogue n’est pas bloqué à Doha.
Le temps est long certes, et cela demeure de la stratégie des navettes entre les différents groupes et le médiateur qatari.
Mathieu Olivier de jeune Afrique relève dans son dernier article qu’il y a un blocage des négociations entre le gouvernement et les politico-militaires, ce qui est fondamentalement faux. Il faut plus se rapprocher des bonnes personnes pour recouper au mieux les informations avant de les distiller.
Le médiateur qatari dans sa démarche prend le temps de vouloir bien faire sans heurter aucune des parties. Ce médiateur a déjà par le passé une expertise en matière de négociations, et fait au mieux pour sortir de ces pourparlers avec un accord de paix global.
Le mois de Ramadan, et les fêtes de ce mois sacré ont pesé un peu sur la spontanéité des participants. Mais les travaux ont toujours continué, que ce soit en coulisse, ou encore dans les échanges avec le médiateur.
Vendredi 6 mai 2022, au moment où sortait l’article de jeune Afrique, le médiateur qatari a distribué la synthèse faite par la partie gouvernementale, une synthèse qui n’est pas une 2e proposition de la délégation gouvernementale aux sollicitations des politico-militaires. Dans la même journée, un travail de concertation et d’orientation a été fait entre le médiateur et les politico-militaires.
Samedi 07 mai 2022, le médiateur reçoit la délégation gouvernementale pour une séance de travail allant dans le même sens. Tout comme le médiateur propose aux 3 groupes politico-militaires d’harmoniser leurs revendications et procéder à une synthétisation des préalables. Donc où est ce blocage que jeune Afrique sert comme un hors-d’œuvre frais à ses lecteurs.
S’agit-il d’une tentative de sabotage pour décourager les Tchadiens inscrits dans le cadre du dialogue, ou simplement un article pour vendre du papier ?
Il faut rassurer tous nos compatriotes que les négociations continuent, elles ont pris certes du temps, mais elles avancent. Et Incha Allah dans un proche avenir, toutes les parties devraient finir par parapher un accord de paix et participer au dialogue national inclusif. Mais en somme, rien n’est bloqué à Doha.