Selon les sites d’information en ligne et celui de la présidence des Itnos ; le gouvernement au service de l’oligarchie de N’Djamena, programme le retour des cadres qualifiés de la diaspora tchadienne. Comme les bloggeurs ont soulignés sur le site, le retour des cadres de la diaspora est conditionné à la situation institutionnelle et sécuritaire du pays. Sous cette dictature, ceux qui peuvent, fuient le pays et beaucoup ne songent pas à rentrer. En effet, le Tchad est sous la gouvernance d’un régime qui dépasse même les limites du despotisme ; ne trouvant pas un qualificatif approprié, les tchadiens ont inventé leur propre vocabulaire, pour qualifier la gouvernance des Itnos : « la voyoucratie ».


Depuis des décennies, nous souffrons de la mal gouvernance à outrance et de l’injustice sociale ; le pays est pris en otage par un clan sans scrupule, vorace, sans foi ni loi. Le népotisme et la gabegie sont à la mode. Le despote Idriss Deby lui-même nomme ses fils, ses frères, ses enfants, bref les Itnos aux postes importants de l’appareil de l’Etat ; alors qu’ils n’ont aucune compétence et sans qualification. Les autres serviteurs de la dictature en font de même.


Cependant, les jeunes diplômés, hautement qualifiés chôment dans ce pays. Pour avoir accès à la fonction publique, il faut avoir un long bras ou un piston comme on le dit souvent. Les investisseurs privés ne viennent pas, vu la situation institutionnelle chaotique. Par conséquent, ces diplômés sont à la merci du chômage et de l’immigration vers l’occident. Cette dictature a mis le Tchad en faillite du point de vue économique et humain.


Ils existent au Tchad des compétences ; des cadres qualifiés, compétents, expérimentés, honnêtes et sérieux, pourquoi négligent on ces compétences disponibles ?

Ce qu’on appelle aujourd’hui gouvernement  au Tchad ; ce n’est qu’un groupe des serviteurs au service d’un despote inculte et cupide.  Idriss Deby ne pense qu’à se maintenir au pouvoir encore plus longtemps. De ce faite, il use de tous les moyens pour étouffer le foyer de soulèvement ; comme il a maîtrisé les citoyens à l’intérieur, il voit venir le danger de l’extérieur. Alors, il fait appel aux tchadiens de la diaspora ; c’est une manœuvre politicienne, tendant à neutraliser la menace. Le Tchad doit changer, donc  le départ d’Idriss Deby et son clan des vautours MPS ; est une condition sine qua non pour tout retour au pays.

Mahamat HASSANE BOULMAYE

 

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