2 février 2015 TCHAD: Recrudescence des tueries contre les manifestants pacifiqueset incarcérations arbitraires d’opposants par le Général-Président Idriss Déby. (ACTUS/prpe)
Déclaration de Soutien et de solidarité révolutionnaire de ACTUS/prpe au Dr Albissaty Saleh Allazam, suite à son arrestation arbitraire par le régime dictatorial du Général- Président Idriss Déby.
Notre parti, ACTUS/prpe a appris avec indignation, colère et dégoût l’arrestation injustifiée et injustifiable du Dr Albissaty Saleh Allazam le 29 janvier 2015 à son domicile par la police.
Nous condamnons avec véhémence cet acte criminel où le régime braque en permanence le pistolet sur la tempe des citoyens insoumis.
Homme de conviction, Dr Albissaty Saleh Allazam est un militant téméraire, incorruptible et infatigable dans la lutte contre la dictature du Général-Président Idriss Déby. Il fut en 2006 l’intrépide et exceptionnel porte-parole du FUC, une coalition des Forces de résistance nationale, dirigée alors par le Capitaine Mahamat Nour Abdelkérim. L’une des colonnes motorisées de ce mouvement de l’opposition armée, a failli prendre la capitale N’Djaména et capturer le tyran du palais rose. Cependant, hélas, elle fut repoussée in extremis grâce l’intervention des troupes de l’armée française.
Le «printemps» du peuple tchadien, bien antérieur aux « printemps arabes » de 2011 n’a pas eu de soutien de la France car pour elle, le Général-Président Idriss Déby ne serait pas un dictateur à l’instar du Général Ben Ali en Tunisie ou Moubarak d’Egypte.
Son arrestation, comme celles d’autres opposants, journalistes, militants des ADH, les récentes répressions sanglantes des manifestations pacifiques des enseignants et lycéens contre la vie chère et pour leurs droits, à N’Djaména, Sarh, Moundou, Doba, …, sont autant de preuves qui témoignent avec force, la volonté inébranlable du Général-Président Idriss Déby d’anéantir à jamais toute velléité de contestation, d’opposition et tous les opposants incorruptibles, qui refusent de courber l’échine. L’unique obsession maladive du tyran Déby, c’est de s’éterniser au pouvoir. En effet, le dictateur Général-Président Idriss Déby est bien conscient d’être l’incarnation par excellence du mal au Tchad, et qu’il répondrait le moment opportun de ses crimes contre l’humanité devant le tribunal des masses populaires tchadiennes. Par des subterfuges, le Général-Président Idriss Déby repousse l’échéance de ce jugement depuis les crimes, qu’il a commis dans les années 80 à l’Ouest et au Sud du pays. Il dirigeait personnellement ses escadrons de la mort en sa qualité de Chef d’état major de l’Armée sous le régime du Président Hissein Habré.
Le Dr Albissaty Saleh Allazam est dans la ligne de mire du régime criminel. Comme à l’accoutumée, les fausses preuves seraient conçues, afin de justifier cette scélérate arrestation.
L’ACTUS/prpe exige :
– la libération immédiate et inconditionnelle du Dr Albissaty Saleh Allazam et son rétablissement dans tous ses droits.
– l’indemnisation de la victime pour préjudices moraux et physiques subis pendant son arrestation et incarcération.
– du gouvernement français, l’arrêt total de son soutien multilatéral au dictateur Général Président Idriss Déby, depuis 24 ans. Au nom de la défense de la démocratie et des peuples victimes de la tyrannie, les gouvernements français respectifs devraient plutôt respecter la volonté du peuple tchadien, en imposant à leur poulain la libération de
tous les opposants arbitrairement incarcérés et le respect de la démocratie au Tchad. Mieux encore, la France aurait du permettre à notre peuple d’élire démocratiquement son président conformément à nos propres intérêts nationaux.
Les masses populaires tchadiennes ont toujours rejeté la dictature du Général- Président Idriss Déby. A cet effet, les Forces de résistance nationale, bras armé du peuple insurgé, ont failli à plusieurs reprises évincer de son trône, le squatteur du palais rose, le dictateur Général-Président Idriss Déby. Mais grâce aux multiples interventions des Forces françaises, les patriotes tchadiens ont été repoussés, brisant ainsi la légitime aspiration des masses populaires à la démocratie.
Au demeurant, il serait utile de rappeler que sentant la fin de son règne lors de l’encerclement du palais rose, le dictateur Général-Président Idriss Déby, pris de panique a assassiné l’opposant charismatique de l’opposition démocratique, le Professeur Ibni Oumar Mahamat Saleh le 3 février 2008.
Le 30 Janvier 2015
Le Secrétaire Général de ACTUS/prpe Dr LEY-NGARDIGAL Djimadoum
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