À plusieurs reprises, les licenciés de la mairie de N’Djamena et les diplômés en instance d’intégration ont manifesté pour revendiquer leurs droits.

Pourtant depuis 2019, les licenciés de la mairie ont obtenu un gain cause de la justice en référée pour les réhabiliter dans leurs fonctions, mais la mairie dans ses turpitudes peine à s’exécuter. Des pères de famille ayant plusieurs charges sociales se trouvent à la rue sans que cela dérange quelqu’un. C’est pourquoi à plusieurs reprises ces personnes licenciées vont manifester devant la mairie de N’Djamena, au risque d’être gazées en permanence par la police GMIP. Le dernier bilan établi lors de la manifestation est de 12 blessés dont 4 graves en soin à l’hôpital. Les 257 agents licenciés injustement ne demandent qu’à retrouver leur travail. C’est le vœu de Mr ASSIAM CAMAN, vice-président du comité en charge des affaires judiciaires de ces 257 agents.

Cette situation est totalement injuste qu’elle interpelle un autre dossier, celui des diplômés en instance d’intégration, à qui plusieurs promesses sont faites par Idriss Déby en personne, mais plusieurs mois plus tard, ces diplômés ne voient rien venir.

C’est devant l’université d’Ardep Djoumal que les diplômés en instance d’intégration ont décidé de marcher, mais leur marche fut stoppée net par la police GMIP en arrêtant une quarantaine de manifestants et en blessant plus de 17 blessés. 2 manifestants sont toujours introuvables depuis 72 heures.

Le régime de Déby ne connait que la répression, jamais dans l’histoire de notre pays, un régime n’a été répressif comme celui de Déby avec une brutalité excessive.

Tous ceux qui manifestent le font à mains nues, mais la simple expression de leur droit pousse le régime Déby à mater toute voix qui l’exprime.

Tchadanthropus-tribune

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