La Liberté de la presse a largement occupé, les colonnes de la presse nationale

 

Plusieurs journaux sont revenus sur la communication du premier Ministre, Emmanuel Nadingar du 13 juillet dernier. Notre Temps a titré à la Une “Le retour de la pensée unique“. Pour l’hebdomadaire, “en décidant de s’adresser directement aux journalistes dans un langage sans équivoque, le Premier ministre interpelle les citoyens que nous sommes et interroge notre engagement républicain“Le Temps s’est contenté quand à lui de reproduire in texto la communication du premier ministre. Communication qui a fait dire à L’Unionqu’Emmanuel Nadingar sermonne les journalistes tandis que L’Observateur et La Voix portent un regard négatif sur cette sortie du premier ministre. “Nadingar met la presse dans l’œil du cyclone“, écrit l’Observateur, “Le premier ministre menace les journalistes“, titre La Voix. Pour cet hebdomadaire, selon le Premier ministre, il y aurait violation de la déontologie du métier lorsqu’un journaliste placarde la photo d’un membre du gouvernement ou de ses proches dans le seul dessein de les salir et de les fragiliser dans l’accomplissement de leur missionL’observateur et l’Union concluent que l’alerte du Premier ministre risque d’aboutir à la révision de la loi 17. “Les ministres en charge de la communication et de la justice doivent entreprendre une réflexion sérieuse de la révision de la loi 17 portant dépénalisation du délit de presse pour une plus grande responsabilisation dans le secteur de l’information et de la communication“, rapportent-ils. N’Djaména Bi-Hebdo note pour sa part que Nadingar “a pris sur lui d’affronter la presse, son souffre-douleur. Au nom des intérêts de la famille présidentielle“, avant d’ajouter que “ses menaces contre la presse n’empêcheront pas celle-ci de survivre“.

 

 
© journaldutchad.com 
La revue de la presse à Ndjamena

Annadif acquitté, titre à sa Une N’Djaména Bi-HebdoLe Progrès du 18 juillet clarifie l’information en titrant: Mahamat Saleh Annadif est libéré. Pour nos deux confrères, “la Cour suprême a rendu le 17 juillet 2012, sa libération à l’ancien Secrétaire Général de la présidence de la République“, pour insuffisance des motifs avancés par la juridiction de droit commun; mais elle a maintenu le mandat de dépôt contre Ahmadaye Alhassan, ancien ministre de l’Assainissement publique et de la promotion de la bonne gouvernance et Mahamat Zen Bada, ancien directeur des grands travaux et projets présidentiels. Ces derniers sont renvoyés devant la Haute Cour de justice.

L’élection de Mme Wawa Dahab née Fatima Haram Acyl au titre de commissaire au commerce et à l’industrie de la Commission de l’Union africaine le 17 juillet dernier, a été saluée par Le Progrès et N’Djaména Bi-Hebdo“Fatima a exercé, pendant quatorze années, dans le domaine de la gestion financière, des passations de marchés, de la comptabilité et de l’administration générale auprès de plusieurs institutions aux Etats-Unis“.

Les hebdomadaires La Voix et L’Union sont revenus sur l’incendie du 5 avril qui a dévasté une partie des entrepôts des Douanes de Nguéli. “Les sinistrés sollicitent l’assistance du Raïs“. “Selon les conclusions de l’huissier commis par la Commission des commerçants sinistrés, les dégâts causés par l’incendie s’élèveraient à 5, 476 milliards de FCFA. La même source indique qu’au total 113 commerçants sont touchés en plein cœur dans leurs affaires“], écrit i l’Union. Ce bilan est établi par les commerçants après l’incendie, renchérit La Voix.

La grève d’avertissement de l’Union des syndicats du Tchad, déclenchée le 17 juillet pour trois jours est très peu rapportée par les journaux. “Entre les promesses non tenues d’augmentation de salaire, la cherté de la vie exacerbée par le début de ramadan et le “char tamané“, les syndicalistes n’ont pas trouvé mieux que de débrayer. Seront-ils entendus et compris par le gouvernement pour qu’une solution rapide soit trouvée à leurs doléances?, s’interroge L’Observateur. Pour l’éditorialiste de Le Temps “le pouvoir doit enfin se rendre compte que ses mensonges et ses promesses fallacieuses ne passent plus. L’heure est au changement. Au changement de gouvernance pour le bonheur des Tchadiens. C’est une impérieuse nécessité“.

Le Progrès du 18 juillet et Le Potentiel, informent que l’Association pour le Développement Culturel (ADEC) de Maître Béchir Madet, a offert deux forages aux villages Fimbé et Ridina. “En dotant Fimbé et Ridina de ces infrastructures hydrauliques, nous n’entendons pas nous suppléer à l’Etat. C’est plutôt notre contribution, notre soutien aux nobles actions de son excellence Idriss Déby Itno, président de la République, Chef de l’Etat, qui a placé son quinquennat sous le signe du social et du développement du monde rural“, précise Me Béchir Madet, selon Le Progrès.

Par Déli Sainzoumi Nestor 

 

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