Plus de 400 migrants ont été « sélectionnés » à ce stade dans les missions de protection du Niger et du Tchad par l’office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) sur les 3.000 que la France s’est engagée à accueillir d’ici 2019, a-t-on appris auprès de l’Elysée. L’Ofpra a « sélectionné 216 migrants au Tchad et 242 au Niger, donc c’est une perspective favorable pour l’objectif de 3.000 », a-t-on souligné de même source. Le directeur de l’Ofpra, Pascal Brice, s’est de son côté dit confiant sur le respect de cet objectif, rappelant que la France avait accueilli plus globalement depuis 2014 quelque 10.000 personnes au titre de réinstallations, auxquelles s’ajoutent des relocalisations depuis la Grèce et l’Italie. Annoncées en juillet 2017 à Orléans par Emmanuel Macron, ces « missions de protection » doivent permettre selon le chef de l’Etat « d’éviter aux gens de prendre des risques fous » en traversant la Méditerranée pour rejoindre l’Europe « alors qu’ils ne sont pas tous éligibles à l’asile ». Ces missions ont reçu l’aval de l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie lors d’un mini-sommet Europe-Afrique sur les migrations le 28 août. Reçu vendredi dernier à l’Elysée, le nouveau président du Conseil italien Giuseppe Conte, à la tête d’une coalition populiste, a réaffirmé le soutien de Rome à ces initiatives, appelant à mettre un terme aux « voyages de la mort » .

(Marine Pennetier et Julie Carriat, édité par Yves Clarisse)

Tchadanthropus-tribune avec REUTERS

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