Le gouvernement, par le biais de son incorrigible secrétaire général, Samir Adam Annour, vient de donner une illustration parfaite de son incapacité à répondre concrètement aux critiques de l’opposition sur la gestion de la chose publique et la régression incontestable des acquis démocratiques dans notre pays.


Pour répliquer aux propos tenus par Saleh Kebzabo dans l’interview accordée au journal burkinabé Le Faso, sieur Samir Adam Annour, désormais assigné au rôle de porte-flingue d’Idriss Déby, a une nouvelle fois raté sa cible. Un vrai tirailleur, ce zozo !


Il faut dire qu’en guise de réponse, le personnage n’a rien trouvé d’intelligent à opposer à Kebzabo que de se lancer dans la lecture laborieuse d’une indigeste logorrhée, truffée d’affirmations gratuitement ordurières à l’encontre du président de l’Undr dont il est incapable d’en rapporter le moindre début de preuve.


Du prétendu « manque patent de patriotisme » de Kebzabo à sa « gestion clanique, voire familiale des projets 
», en passant par des accusations à peine voilées sur l’origine « maffieuse » de son patrimoine immobilier composé d’une « villa cossue, bien fleurie », monsieur Samir Adam Annour a raconté tout et n’importe quoi dans ce communiqué.

Une honteuse masturbation intellectuelle devenue, semble-t-il, le loisir favori du ministre secrétaire général du gouvernement.


Samir Adam Annour a intérêt à calmer ses ardeurs. Ses intimidations  et sa grande gueule ne le rendront jamais indispensable aux yeux d’Idriss Déby. D’ailleurs, il est mieux placé que quiconque pour se souvenir qu’un ministre a beau agir avec un zèle des plus ostentatoires, chanter nuit et jour les louanges du despote, baisser son pantalon jusqu’aux chevilles, etc., il sera un jour ou l’autre davantage humilié de la même façon que l’ont été Mahamat Saleh Adoum Djérou, Ali Abderamane Haggar, Limane Mahamat, Mahamat Saleh Annadif, Mahamat Zène Bada, Ahmat Mahamat Bachir, etc.


 
Ci-après, les calembredaines de la bande à Djimrangar Dadnadi :

 

 

« Dans une interview accordée à un média étranger, M. Saleh Kebzabo a une fois de plus fait étalage de son irresponsabilité et de son manque patent de patriotisme.

[…]


Monsieur Kebzabo qui est obnubilé et obsédé par le titre de chef de file de l’opposition vient une fois de plus de confirmer qu’il n’en a ni l’étoffe ni la carrure. Monsieur Kebzabo affirme à qui veut l’entendre que l’UNDR mène seule la lutte depuis 8 ans. Cette affirmation est une injure à tous les responsables de l’opposition dont la contribution a été appréciable pour faire avancer le processus démocratique dans notre pays.


Plus grave, M. Kebzabo va jusqu’à qualifier le Tchad d’Etat informel et de non-Etat gangrené par la corruption. Sur ce chapitre nous n’avons pas de leçon de probité à recevoir de l’unique actionnaire de la Société Tchadienne d’Informatique, de la Grande Librairie du Tchad, toutes deux dissoutes pour mauvaise gestion et de l’agence Africa-Tours dont on connait les micmacs et les pratiques maffieuses.


Monsieur Kebzabo qui est propriétaire d’une villa cossue, bien fleurie paraît-il, peut-il nous dire qu’il l’a construite à la sueur de son front. Le moment viendra en tout cas où il aura à justifier la gestion scabreuse, clanique, voire familiale de différents projets lors de son passage dans bon nombre de départements ministériels. Que Monsieur Kebzabo sache que l’opinion connait la consistance de son patrimoine de commerçant failli avant ses multiples allers et retours au gouvernement.

En tout cas, Kebzabo est le seul des Tchadiens qui ne peut donner de leçon de morale au gouvernement puisqu’il est l’incarnation de la mal gouvernance dont a longtemps souffert notre pays. Quant on sait que pour lui tout accord politique est prétexte à l’enrichissement illicite.

N’en déplaise à Saleh Kebzabo, grâce à son excellence monsieur le président de la République, chef de l’Etat, le Tchad a acquis véritablement une certaine respectabilité sur le plan international et qu’il est sur la voie sûre et certaine de l’émergence. Le Tchado-pessimisme de monsieur Kebzabo s’explique par le fait qu’il se rend à l’évidence qu’il est impopulaire partout au Tchad, même dans la localité qu’il considérait jadis comme son fief.


Le Tchad a besoin d’une opposition responsable avec une vision constructive et non d’un égoïste aigri 
».

Tchadoscopie.

  

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