Les Tchadiens ne font pas confiance à leur service de santé, ça c’est connu. Il suffit de voir le nombre de nos compatriotes qui fuient le pays pour aller se soigner à l’étranger, emmenant dans leur sillage des milliers de nos francs.

L’hôpital tchadien tue pour un furoncle sans compter les mafias organisées qui mettent tout en ordre pour vendre les médicaments mis à leur disposition.

De ce qui précède, les médecins et infirmiers doivent d’abord assainir leur environnement, exceller dans la rigueur de soins avant de vouloir faire grève ou revendiquer des choses.

Nos compatriotes sont fixés sur les nominations qui font d’eux des responsables. Mais il faut changer l’esprit du travail dans la santé et redonner confiance aux Tchadiens pour qu’ils se soignent chez eux. Aziz Mahamat Saleh n’est pas la seule à vos carences. On vous ramènera un autre ministre vous continuer toujours dans la médiocrité si cela ne change pas.

Les hommes en blouse blanche demandent la démission du ministre de la Santé.

À la fin d’une assemblée générale tenue ce jeudi 26 juillet 2018, le Syndicat des Médecins du Tchad (SYMET) demande la démission du ministre de la Santé publique, M. Aziz Mahamat Saleh. Les médecins décident d’observer une grève chaque mercredi sur l’ensemble du territoire.

La colère des médecins du Tchad est liée aux décrets n°1414 et n°1415 portant nominations au ministère de la Santé publique et le plan de carrière des médecins.
Le SYMET appelle ses membres à une désobéissance de leurs chefs hiérarchiques dans certaines délégations (N’Djamena et Wadi-Fira) et les directions techniques au ministère occupées par des administrateurs qui ne sont pas des médecins de formation.
Tous vêtus de blouse blanche, les médecins ont pris d’assaut leur siège sis au sein de l’hôpital Général de Référence nationale (HGRN). Très remontés, les médecins ont affiché sur des banderoles qu’on peut lire.

« Non à la médiocrité, sauvons le système de santé au Tchad, non à la déstabilisation du corps médical. Non à l’usurpation du titre de docteur et oui à la promotion de la carrière des médecins ».

Le président du SYEMT, Dr Baroua Haroun Seid déclare que, pour une question de procédure que le sit-in n’a pas eu lieu ajoutant en ces termes, « en urgence nous demandons la révision du plan de carrière des médecins pour que chaque agent de santé se retrouve effectivement par rapport au poste qu’il doit occuper », martèle, le président du SYEMT. Docteur Baraou estime que, le métier des médecins est banalisé au Tchad où des personnes qui n’ont pas la qualification des médecins exercent tranquillement et occupent la place des vrais médecins.

Source : Journal zaman.

Tchadanthropus-tribune

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