Le Syndicat des Médecins du Tchad (SYMET) a tenu, ce 18 octobre, une Assemblée générale à son siège national. Cette rencontre a réuni des médecins venus des 23 provinces du pays pour débattre des conditions de travail et des revendications du corps médical.

Au cours des échanges, les participants ont dénoncé les difficultés persistantes auxquelles font face les médecins tchadiens, notamment : la non-application du statut particulier des médecins, le retard de paiement des salaires et des primes, l’inégalité dans l’harmonisation des primes, l’absence de prime de logement, l’insécurité des médecins sur le terrain, et la mauvaise gestion des hôpitaux publics.

Dans son intervention, le secrétaire général du SYMET, Dr Mahamat Brahim Dahab, a rappelé que ces revendications figurent déjà dans le pacte social et les résolutions du dialogue national inclusif.

« Nous exigeons l’application effective du statut particulier des médecins, le paiement des arriérés, des primes de transport et l’amélioration des conditions de sécurité. Les médecins ne peuvent plus continuer à travailler dans ces conditions », a-t-il déclaré.

À l’issue des discussions, le syndicat a décidé de lancer un préavis de grève d’une semaine à compter du lundi 20 octobre 2025, sur l’ensemble du territoire national.

« Si aucune solution n’est trouvée à l’issue de ce délai, nous serons contraints d’entreprendre des actions de plus grande envergure, et le gouvernement en portera l’entière responsabilité », a averti Dr Dahab.

Le SYMET se dit toutefois ouvert au dialogue avec les autorités afin de trouver des solutions durables pour améliorer le système de santé et garantir le bien-être de la population tchadienne.(TI)

Tchadanthropus-tribune

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