1 août 2018 #TCHAD #Santé : Une impression de 02 février 2008 bis à l’hôpital de la liberté – Pillage – Incendie. (Voir images)
Il a fallu un décret pour que l’hôpital de la Liberté soit mis à sac. Un honorable parfum de 02 février 2008 en termes de pillage. De sources concordantes, Dr Abdoulaye Adoum Djerou directeur de l’hôpital de la liberté (Amitié Tchad-Chine) a été limogé après 18 ans de fonction le vendredi dernier par décret signé Idriss Déby, et remplacé par le Dr Oumar Hamdan Iguemir. Dès lors que le décret fut rendu officiel, un pillage du matériel de l’hôpital a commencé dans la journée de samedi et dimanche. Les gardes de l’hôpital observaient avec frustrations le pillage du matériel, les allées et venues des véhicules, les appareils de soin jusqu’aux médicaments dans les entrepôts. Pendant deux jours, toutes les choses de l’hôpital sont pillées sans qu’une autorité ne dise garde. Après le pillage de l’hôpital, un incendie probablement criminel s’est déclaré dans le magasin de l’hôpital comme pour effacer toute trace de compte matériel.
- Comment peut-on comprendre qu’un hôpital légué grâce à l’amitié Tchad/Chine puisse être détruit de cette manière ?
- Pourquoi quand un cadre est remplacé, il aide a semé le désordre et le pillage des choses publiques ?
- Pourquoi certains de nos compatriotes agissent comme s’ils n’étaient pas des Tchadiens, comme ce qu’ils contribuent à détruire, ils ne jouiront pas de cela ?
À N’Djamena, plusieurs langues se délient. Des observateurs divers expliquent et affirment que tous les matériaux pillés à l’hôpital de la Liberté ont été convoyés vers la clinique privée du directeur limogé. Face à tous ces tintamarres, le nouveau directeur de l’hôpital Oumar Hamdan Iguemir aurait refusé de prendre service avant le passage de l’IGE pour faire un constat de visu et sur les livres comptables. Les conclusions des rapports sont plus que graves. Jamais, au grand jamais, depuis la création de cette inspection de l’état (IGE), elle n’a jamais vu un saccage de cet ordre. Malgré la pagaille de deux derniers jours il est clairement établi grâce aux gardes et cop gardes les faits comme suit.
L’ancien directeur Abdoulaye Adoum Djerou a volé les matériels du bureau, ceux des magasins, plusieurs appareils d’échographie, appareil de radiographie et des climatiseurs. Mr Markhani Adoum a volé des appareils et des matériaux de laboratoire. Mr Issaka Bourma a volé les chaises des visiteurs, les tables des bureaux, des lits, armoires, toutes les téléviseurs accrochés aux murs, des matériaux de laboratoire et de radiographie. Mme Mélé Mouta Adji a volé la photocopieuse, le réfrigérateur, l’ordinateur fixe et un ventilateur. Mr Abdoulaye Mahamat Ahamat a volé un réfrigérateur et un ordinateur fixe de bureau. Mr Bokhit Mour a volé un lit, 2 chaises à 3 places, un ordinateur fixe, une imprimante et une table de bureau. Mr Abdoulaye Albeine a volé un château d’eau et une armoire métallique. Mr Moussa Djibrine a volé un réfrigérateur. Mr Mahamat Adoum Chogui a volé un réfrigérateur. Et Mr Malsa Djafi a volé un réfrigéteur et des matériels de bureaux.
Pourtant, devant tous ces constats Mr Abderamane Mbodou Choukou, l’inamovible Inspecteur général du ministère depuis 2011 laisse entendre que l’incendie provient d’un court circuit. Ce même corruptible qui prend des sommes d’argent pour se taire et s’imposer contre tous les ministres veut chercher une diversion pour ses amis. Passons sur les nervis, même le personnel de l’hôpital fût instrumentalisé en lui faisant faire des nouveaux contrats avec une augmentation de salaire. Des notes de service pour responsabiliser des agents ont été signées le dimanche dernier. Toute traçabilité comptable a été effacée. Ce bordel volontaire obéit à une logique, celle de foutre le bordel pour que celui qui vient après soi ne puisse travailler dans des bonnes conditions. Que les problèmes qui vont ressurgir feront regretter l’ancien directeur. La méthode est bien connue de ceux qui ont étudié Machiavel le Prince.
Alors, où se situe l’état face à cette bévue qui ôte les droits des citoyens ? Que fait l’état quand elle est prévenue ? Pourra t-elle convoquer les personnes ayant une responsabilité affirmée dans cette histoire, ou fermera t-elle les yeux pour protéger ses proches ? La question reste crument posée.
Après 18 ans de pillage le dictateur directeur Abdoulaye avec ses chiens n’ont pas cessé d’organiser une crime économique , Après 7 ans de service rendu je confirme cela.