La nouvelle est tombée sur nos scripts vers 21 h 47 min la police aurait arrêté 2 des assassins de la Chinoise, madame Wang, qui rentrait chez elle après une dure journée de travail. Les malfrats auraient vidé les chargeurs de leurs armes sur la pauvre commerçante qui rentrait chez elle avec les recettes de la journée. Depuis lors, les éléments de Ahamat Bachir avaient fermé toutes les issues de sortie de la capitale N’Djamena afin de mettre la main sur ces bandits. La voiture TOYOTA HILUX de madame WANG Lina Fen a été retrouvée au quartier Amsinéné selon le porte-parole de la police qui continue de poursuivre l’enquête. Selon nos sources, les deux assassins de Mme Wang ont été repérés et arrêtés au quartier Guinebor dans le 1er arrondissement de N’Djamena. La rédaction attend incessamment leurs noms pour les communiquer à ses lecteurs. Tout de même, beaucoup d’interrogation couvre ces faits.

 

Comment malgré le désarmement continu de la population, trouve-t-on encore des armes de guerre entre les mains de ces bandits ?

Qui sont-ils réellement si ce n’est pas des militaires déguisés en cette période de crise ?

 

Pour rappel, dans la soirée du jeudi 14 juin 2018 en fin du mois sacré de Ramadan, vers 19 h, au quartier Mardjan-Daffack, une Toyota CAMRY immatriculée à l’étranger, a pris en chasse un groupe de Chinois partis rentrant de leur boutique. Les bandits interceptent et bloquent le véhicule des Chinois. Armés avec arme de guerre (AK47), ils descendent de leur voiture et intiment l’ordre aux Chinois de leur remettre un sac contenant de l’argent. Les Chinois ne se laissent pas faire, et les malfaiteurs tirent sur la jambe de Mme WANG. Après le premier coup de feu, le conducteur et le passager abandonnent le véhicule et s’enfuient. Mme WANG n’abdique pas. Elle reçoit 3 balles en pleine poitrine qui l’achève complètement devant les regards médusés des passants. Les bandits récupèrent tout et disparaissent sans laisser de traces.

Tchadanthropus-tribune

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