L’augmentation des Prix du carburant se fait ressentir  déjà dans presque tous les secteurs d’activités informelles dans la ville de Ndjamena. Les bus, mini bus de transport, les  motos taxis, les boulangeries, et autres revoient en hausse les prix de leurs prestations de  service et produits. La population elle démène avec les moyens de bords et  lance un cri d’alarme auprès du gouvernement.

En date du15 février 2024, le ministère des Commerces et le ministère des Finances par un communiqué conjoint ont   augmenté le prix des produits pétroliers au Tchad. L’essence passe de 518f à 730f, le Gasoil  lui, passe de  700f à 828f. Les répercussions sur la population n’ont pas tardé.

Quelques jours après, presque  tous les   prestataires de service notamment les services des transports urbains ont augmenté leurs tarifs et la population a du mal à digérer. Le trajet de 100F passent à 150F, celui de 250f passent à 350f soient 100f de plus obligeant certains usagers à limiter leur déplacements. Ce qui fragilise la caisse des conducteurs des bus et de motos taxis. Le Prix du pain vendu autrefois à 100f grimpe jusqu’à 150f.

« Tout l’argent qu’on va obtenir à cause de cette augmentation, on va ouvrir un compte dans lequel on va le mettre. Et on va utiliser ça pour résoudre les problèmes de la population qui n’a pas les moyens (électricités subvention de céréales en période de soudure, enseignants etc. » ; a justifié le Premier Ministre de transition Dr Succès Masra

Malgré les raisons évoquées par le gouvernement, la situation semble intenable, poussant quelques organisation de la société civile à déclencher des préavis des grèves.

Vivement, que des mesures d’accompagnement soient prises pour soulager la population qui a de la peine à s’habituer avec cette mesure.

Le Tchadanthropus-tribune

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