Voleurs de la république, les méchants gratuits, repentez-vous…

En ce mois béni de Ramadan, notre réflexion tend vers la société tchadienne, qui est scindée en deux pôles extrêmement précaires, et dont la population survit difficilement.

Jadis, la différence des classes sociales ne tenait à rien du tout. La simplicité des familles chrétiennes, musulmanes ou athées rendait l’entre-aide normale et logique. Nos compatriotes étaient brassés sans que l’on sache de quelle communauté, ou de quel clan venait l’autre. Les portes étaient grandement ouvertes pour celui de passage à l’heure du déjeuner, du dîner, la confiance était de mise tant que l’autre ne se trouvait en position de faute. Il y avait l’humanité sur le visage de chacun, et la quiétude dans la société perpétuelle.

Ce qui choque aujourd’hui est cet écart de classe sociale, non plus parce que les nantis avaient travaillé à la sueur de leur front, mais parce qu’ils ont volé l’argent des contribuables pour se faire ne situation de bourgeoisie extrême. Cette gent de pestiféré social vit dans l’opulence grâce à l’argent volé au peuple, à la génération future.

Il y a aujourd’hui au Tchad, certaines personnes qui croient craindre Dieu vivent dans des villas luxueuses avec l’argent volé, et juste à côté d’eux gisent des familles précaires qui n’arrivent même pas à poser les 3 repas du jour. Une villa à plusieurs millions de FCFA à côté d’une bâtisse en poto-poto. Les mêmes individus roulent dans des véhicules à plusieurs cinquantaines de millions de FCFA, alors que ce type doit avoir un parent pas loin qui tire le diable par la queue. Ils sont musulmans, ou chrétiens, vont à la mosquée ou à l’église, et prient Dieu.

Peut-on tromper Dieu avec toutes les faussetés émises?

Dieu voit tout, ce qui est apparent, et ce qui est dans nos entrailles.

Ce n’est pas pour rien que la majorité des personnes qui ont causé du tord à la nation, au peuple, en le spoliant, finissent dans les hôpitaux partout dans le monde, avec des maladies les unes plus graves que les autres. Pour certains, la plupart de l’argent volé s’évapore à l’étranger entre des soins jamais résolus et des difficultés infinies. Craignez Dieu, et rendez aux Tchadiens ce que vous lui avez pris, vous aurez au moins la miséricorde divine.

Tchadanthropus-tribune

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