Présent au sommet USA-Afrique, le président de transition Mahamat Idriss Déby a échangé avec le président de la Banque mondiale, David Malpass ce 13 décembre. Les echanes ont eu lié s’est en présence du ministre de la Prospection économique et des Partenariats internationaux, Moussa Batraki, de l’administrateur de la banque mondiale et d’autres proches collaborateurs du Chef de l’Etat.

 

Au nom du peuple tchadien, le Chef de l’Etat tchadien Mahamat Idriss Deby Itno a adressé ses remerciements à l’équipe de la Banque mondiale pour « les efforts consentis et pour le soutien au Tchad dans sa quête perpétuelle du développement et du bien-être de sa population. »

 

Ensuite, Mahamat Idriss Déby a exprimé sa gratitude pour l’adoption à l’unanimité par le Conseil d’administration du Groupe de la Banque mondiale de la note d’engagement du Tchad pour la période 2023-2024. Il a aussi félicité le niveau de dialogue entre le gouvernement tchadien et le Groupe de la Banque mondiale, tout en rassurant une franche collaboration avec le Représentant Résident pour la restructuration de la dette tchadienne.

 

« Un tel niveau de collaboration est à encourager et à renforcer au regard de l’intérêt qu’il procure à mon pays. La parfaite illustration, en est que le portefeuille du Groupe de la Banque Mondiale au Tchad a connu un accroissement substantiel de 450 000 000 USD en 2020 à plus d’un 1,5 000 000 000 USD en 2022 », s’est réjoui le président tchadien.

Tout en saluant l’expansion de ce portefeuille, le gouvernement tchadien dit adhérer totalement au choix d’un nombre limité de projets avec un impact significatif pour la population cible. A ce niveau, le budget moyen des projets, qui était entre 30 à 40 millions USD en 2020, passe désormais à un minimum de 100 millions USD par projet.

D’après le chef de l’Etat tchadien, cet accroissement des volumes de ressources se met en place au moment où le Tchad a le plus besoin de moyens pour faire face à de multiples défis, qu’ils soient socioéconomiques, sécuritaires ou environnementaux.

A cet égard, le développement des infrastructures de base, notamment l’énergie et le transport, la promotion des dynamiques économiques et la création des chaines de valeurs dans les secteurs porteurs et générateurs d’emplois et de revenus pour la population, tels que l’agriculture et l’élevage, constituent une des grandes priorités du Tchad. Bien entendu, cela ne pourra être possible sans le développement du capital humain, qui passe par la formation de base, mais aussi la formation professionnelle et qualifiante de nos jeunes. « Nous sommes pleinement conscients des défis à surmonter pour y arriver ; mais nous n’avons pas de choix que nous investir pleinement sur cette voie », a déclaré Mahamat Idriss Déby.

Le Tchandanthropus-tribune avec Tchad infos

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