L’enceinte sportive de Mandjafa, dont la construction en périphérie de N’Djamena est particulièrement suivie par le président Mahamat Idriss Déby, sera inaugurée courant 2025. D’une capacité de 32 000 places, le stade constituera un symbole de la coopération sino-tchadienne. Le montant des travaux, qui sont assurés par la société Shaanxi Construction Engineering Group Co (SCEGC), est estimé à 75 millions d’euros, entièrement pris en charge par Pékin.

Au-delà du volet coopération, les autorités tchadiennes ne bouderont pas leur plaisir de communiquer sur le retour à N’Djamena des matchs de la sélection nationale et des formations engagées dans les compétitions continentales. En effet, le stade Idriss-Mahamat-Ouya n’ayant plus été en mesure d’accueillir des matchs officiels depuis 2020, la fédération et les clubs sont contraints de s’expatrier, le plus souvent au Cameroun et au Maroc. Ce qui occasionne des frais supplémentaires.

Les tribunes et les vestiaires du stade de Mandjafa sont quasiment achevés, mais la pose de la pelouse synthétique a été mise en attente en raison de la saison des pluies. Une fois livrée, l’enceinte sera inspectée par la Confédération africaine de football (CAF), qui examinera son homologation pour accueillir des matchs internationaux.

Les Sao (surnom de la sélection nationale) se déplaceront en mars 2025 au Ghana et aux Comores dans le cadre des qualifications pour la prochaine Coupe du monde de football 2026. Ils pourraient ensuite recevoir leurs prochains adversaires au stade de Mandjafa.

Africa intelligence

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