Depuis le 4 octobre dernier, le ministère du pétrole et de l’énergie a procédé à la destruction des stations de pompages des produits pétroliers. Mais que cache cette opération après plusieurs mois de combat ? « Si tous les poissons ont le droit de nager dans l’eau, les gros poissons ont le devoir de manger les petits » disait un philosophe. Cette citation va en parfaite adéquation avec la diffèrent qui oppose actuellement le ministère du pétrole et de l’énergie avec les « petits commerçants » des butanes.

 

Selon le ministre Mr Béchir lors de cette opération déclare, devant les hommes des medias, que cette opération de destructions des stations de pompage des combustibles (gazolines, essences, gazole…) vise à protéger les populations des dangers que peuvent provoqués ces lieu de dépôt. Bien plus il affirme que les détenteurs de ces stations détruites n’ont qu’une autorisation provisoire de fonctionnement et refusent de régulariser leurs situations. Cette déclaration n’est que la partie visible de l’iceberg et aussi servir d’argument pour berner les tchadiens déjà planté depuis plus de 27 ans. Cette manœuvre du pouvoir Mps n’est pas pour la première et ni la dernière, mais des tels propos ne peuvent pas convaincre les citoyens vaccinés, comme dans la campagne de polio, pendant plus de deux décennies. le ministre se prend pour un moine devant ses ouailles dans un monastère de Tibet. les vraies bonnes raisons de cet acharnement sont connues de tous, même hippopotame du fleuve Chari peuvent nous témoigner. la crise qui secoue le pays ne laisse pas choix à la population tchadienne de faire une gestion rationnelle donc de se rabaisser au près des ces « petites stations » et d’une grande partie nationale, pour s’en procurer les produits pétrolier à un prix abordable. dans un premier temps, prenons l’exemple du prix d’essence, fixer par les autorités tchadienne à 523 FCFA à la pompe, les « petites stations », vu la situation difficile que traverse les tchadiens depuis l’application des seize mesures d’austérité, propose une quantité selon le montant donné, à cinq francs au lieu de523 FCFA. Mais dans d’autres stations et précisément la station totale, une société française, personne ne peut vous servir si vous n’avez au moins un mille francs CFA, soit le double des sociétés nationales, pour servir.

 

Deuxièmement, le gaz qui se vendait, selon les termes de la société française totale, à un prétendu prix promotionnel à 22000fcfa, est vendu depuis un certains temps par la Sopetrans, une société tchadienne, à 15000fcfa soit une différence de 7000 (sept milles) de nos francs. cette différence peut assurer le popote d’au moins d’une semaine dans certains foyers avec crise qui frappe tout le monde. Les exemples sont légions, les étaler ici prendra toute une page de ce « canard ». Devant une telle situation ou la concurrence est rude et la demande reste élevée, les gros caïmans de la mare sont obligés d’imposer leurs véto et faire disparaitre les petits qui rendent l’eau boueuse dans la course. Ainsi l’on peut dire aisément que la politique du roi Christophe dans le roman les mains salle de Jean Paul Sartre qui disait « tous les moyens sont bons, à condition qu’ils soient efficace » s’est appliquée. L’eau a coulée sous le pont, l’objectif est atteint. Une soixantaine des stations sont détruites au profit des autres, les consommateurs serons obligés de soumettre aux exigences des puissants commerçants. Et Béchir Madet dans tout ça ?

 

Ce notaire de haut calibre n’est plus à présenté. Depuis l’arrivé des sociétés de la téléphonie mobile (libertis et Millicom Tchad) au pays dans les années 1998 1999, l’homme s’est fait une place au soleil grâce à l’implication de son cabinet dans la signature du contrat de ces deux sociétés avec l’état tchadien.

 

Avec ce succès inattendu et surprenant, l’homme à commencé par avoir un gout immodéré des billets de banque. Impliqué plusieurs fois dans des affaires floues, l’homme est allé jusqu’à créer une histoire entre lui et un ancien premier ministre à paris. Question de se faire une santé médiatique. sa boulimie d’argent et aussi pour garantir ses arrières, Mr Béchir Madet s’est converti en un militant fervent et inconditionnel du Mps, parti des goinfres de la république. Un menteur bon teint, Béchir Madet a su exploité un grand site d’information de ce pays pour se faire racheter par le raïs après son stage au ministère de la justice.et ce n’est pas Djimtibaye Mamadou et brillant rondouba qui nous diront le contraire. ce ministre don juan et pédophile n’a pas manqué l’occasion de montrer à « ces enfants » son appétit à outrance pour le sexe le 5 aout dernier lors de la cérémonie du comité d’accueil des vacancières (cav) en donnant son jardin comme cadre de cette cérémonie et quelques bouteilles de bière pour mieux s’exploser avec les fesses des jeunes filles. sa gloutonnerie d’argent lui a poussé d’accepter très rapidement la proposition des commerçants pour crucifier la population et écraser les sociétés nationales au bénéfice des sociétés étrangères.

 

Sinon qui me dira que ce notaire se connait plus mieux dans le domaine pétrolier que son prédécesseur, l’enfant prodige de Bebidjia, Djerassem le Bemadjiel ?

 

En attendant qu’un autre ministre ou messie vienne sauver les tchadiens dans cette situation douloureuse, la population n’a qu’à serrer les ceintures pendant quelques jours ou mois de dur labeur encore.

 

Meulikasse Dédou Innocent

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