En ce jour du 16 octobre 2019, selon nos correspondants à N’Djamena et au sein de l’état-major de Déby à Faya, les recoupements d’informations sont plus que précis sur le déroulement des échanges de tirs pendant plusieurs heures au passage montagneux de Tini.

Les renforts des forces de Déby envoyés depuis la ville de Gouro pour rejoindre le village de Yébibou sont tombés dans une embuscade de champ de mines et des snipers des forces du comité d’auto-Défense.

Le passage étroit et montagneux de Tini est difficile d’accès, quelle que soit la motorisation d’une force ennemie. Plusieurs véhicules ont été décimés, et l’armée de Déby en battant retraite a laissé plusieurs cadavres sur le champ de bataille.

Selon nos informations et les sources accordées, en face, les hommes des forces du comité d’auto-Défense ne sont pas perceptibles avec la pénombre des montagnes, mais ils envoient des tirs nourris sur l’armée de Déby qui a amorcé un repli de plusieurs kilomètres avant d’envoyer des Obus de BM 21 sur les montagnes sans toucher personne.

Joint par la rédaction, un officier à Faya affirme cette raclée, mais n’avance pas de bilan en dehors de reconnaître qu’il y a une quarantaine de véhicules engagés. Le comité d’auto-Défense non plus se refuse à avancer de Bilan, mais affirme que les forces de Déby venant de Gouro ont été systématiquement détruites. Mr Molly Sougui confirme aussi plusieurs morts côté ennemi sur le terrain.

Aussitôt, l’information a gagné toutes les rédactions de presse, dont l’AFP, à Paris qui interroge ses correspondants au Tchad et à Libreville. La ville de N’Djamena bruisse de plusieurs rumeurs sur cette bataille qui met du baume au cœur pour tout opposant contre le régime d’Idriss Déby. L’histoire démontre que tout homme aguerri et déterminé peut arriver à bout d’une injustice en portant sa foi sur l’équité.

En outre, à Faya-Largeau, la tension est vive au sein de l’armée. Les préparatifs pour accueillir Idriss Déby ont un goût amer selon une source sur place. Tout le monde, militaires (officiers) et civils appréhendent l’humeur de leur patron (Idriss Déby).

À l’état-major des armées, certains généraux ne donnent pas cher de la peau de leur ministre de la Défense et à la Sécurité Abali Salah

Nous reviendrons

Tchadanthropus-tribune

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  • Pourquoi l’A.F.Pute ne parle pas de la présence de soldats français lors de la débandade des Débystes ???
    Certes Déby passera un « savon » à ses subordonnés mais c’est juste parce que ses « dieus » français lui ont passé un « savon ».
    Comment voulez-vous qu’un mort-vivant depuis des décennies puisse diriger quelqu’un alors qu’il a du mal à se diriger lui-même ?

    Commentaire par Tchadien le 17 octobre 2019 à 3 h 55 min
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