Le métier de transitaire est accaparé par une horde d’analphabètes qui saignent l’État, et exercent en continu une pression sur les commerçants et les chefs de bureaux de douanes.

Ce métier jadis spécifiquement reconnu et qualifié est devenu l’apanage de certains militaires, qui sont inscrits dans l’effectif de l’armée tchadienne, assez souvent des officiers gradés au rang de général, Colonel, commandant ou capitaine. Sans compter d’autres civils n’ayant rien de connaissance dans ce domaine que l’exercice manu militari du métier de transitaire.

Toute cette horde applique des tarifs exorbitants envers les commerçants, et le seul but de l’OPA sur cette fonction est l’enrichissement illicite à vitesse grand V.

Pourtant, si on voit en profondeur les lois qui devraient être appliquées, les commerçants ont le droit de dédouaner directement leurs marchandises avec les chefs de bureau de douanes. L’offre du transitaire pourrait être contournée et traiter directement avec la direction générale des douanes ou les services mis à disposition.

Mais certains trouvent que travailler étroitement avec la douane est une manne facile à exploiter, et chacun amène son parent, pour mieux arnaquer les commerçants avec une incidence sur l’économie nationale.

Le Tchad n’a pas besoin de plus d’une centaine de transitaires de douane. Il faut sasser l’ensemble du domaine et créer une synergie qualitative.

La chambre de commerce doit aussi s’impliquer pour assainir le domaine de transit de marchandises au Tchad. Le ministère de la Défense doit interdire à tout officier de l’armée de venir exercer le métier de transitaire de douane, cela n’est pas concevable. Il faut devenir les critères pour le métier et la qualification de transitaire de douane.

Le Tchad ne peut pas avoir le luxe de tenir quotidiennement un rang négatif à l’échelle des nations.

Tchadanthropus-tribune

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