« Le plus grand obstacle au progrès de l’Afrique n’est pas l’Europe ou les États-Unis, c’est l’Union africaine ». L’attaque est lourde, frontale et émane d’un journaliste indien Ansh Pandev. 

C’est un journaliste indien Ansh Pandey qui porte le fer là où cela fait mal en passant en revue tous les échecs de cette organisation : « L’élimination de la pauvreté, la promotion de la croissance et l’intégration de l’Afrique dans l’économie mondiale faisaient partie de ses objectifs. Malheureusement, rien de tout cela ne s’est encore produit, cela semble plutôt être un rêve lointain. » Aucun des mécanismes, mis en place : le Conseil économique, social et culturel, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, la Force africaine en attente ne fonctionne véritablement.

Un clone d’une bureaucratie européenne

En bref, pour Ansh Pandey, l’UA est « un tigre sans dent » elle est inefficace et n’a résolu aucun des problèmes pour lesquels elle a été créée et s’est retrouvée embourbée en imitant les structures et la bureaucratie européenne. Depuis la mort de Muammar Kadhafi et la fin de son rêve des Etats-Unis d’Afrique, l’UA s’est embourbée en tentant d’imiter la bureaucratie européenne. Et le journaliste indien de déplorer encore le manque d’indépendance financière, la désunion interne et l’absence d’une politique de défense des intérêts du Continent.

Moussa Faki, le « parrain » de l’UA

Fait édifiant, dans son article, le journaliste indien ne mentionne même pas le Président de la Commission africaine, Moussa Faki. Il dirige pourtant cette institution depuis dix ans… Cette omission en dit beaucoup sur le bilan du tchadien.

Mondafrique

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