Il n’est secret pour personne que les ressortissants du BET en général et les Beris en particulier n’ont jamais eu droit aux libertés d’expression, ni d’opinion moins encore à l’adhésion ou à la création d’un parti politique.

 

Mais il y a de cela quelques jours, plusieurs jeunes cadres du fief du Président Deby se sont retrouvés pour dénoncer l’absence de l’alternance démocratique et la tendance actuelle vers la pensée unique, compromettant dangereusement l’avenir de leur communauté dans la vie nationale. Du fait que Deby à toujours tenté de montrer aux autres tchadiens qu’il est le seul national et le seul bon gestionnaire.

 

Cependant, ces retrouvailles ont réveillé tous les démons de Deby. Ainsi, quatre ou cinq hauts cadres de son fief sont dans le collimateur de celui-ci du fait que Deby aurait chuchoté aux oreilles de ses mercenaires du crime organisé qu’il finira avec lesdits cadres.

 

Par conséquence, il leur a demandé d’étudier les différentes pistes telles que: coup d’état simulé comme le cas d’Abbas Koty, accident fomenté comme le cas de Bêcher Moussa Houno, élimination directe comme le cas de Bichara Digui et maître Behidi, accident d’avion monté comme le cas Dadi Abdraman et Ahamat, empoisonnement comme le cas Maldom Bada Abbas, kidnapping comme le cas d’Ibni Oumar Mht Saleh, fausse accusation de détournements comme le cas de plusieurs de ses malheureux collaborateurs, etc.

 

Par ailleurs, je dénonce avec véhémence face à l’opinion nationale et internationale, la confiscation des libertés fondamentales et des droits constitutionnels d’une certaine catégorie des tchadiens. Ainsi donc que le président Deby laisse ces cadres d’exprimer leur opinion et d’exercer leur droit politique et social comme les autres tchadiens.

 

Je lance un vibrant appel aux Beris de sortir du prisme sectaire et d’entrer le prisme national pour revendiquer ses droits politiques et sociaux. Certes, ce régime cherchera à se venger contre ces cadres ( comme le cas du Dr Guetti Mht) pour avoir dénoncé sa mauvaise gouvernance du pays qu’il cherche à coller sur le dos de la communauté, mais la lutte PL ne doit pas s’arrêter.

 

 

ALBERT DAOUD

 

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