Que faut-il dire ?

Les autorités qui ont eu à gérer les affaires au Tchad ont tout raté.

À la lueur des inondations qui noient toute la capitale N’Djamena, les Tchadiens sont en droit de se poser des questions sur la gestion de l’urbanisme, et de la ville. Pourquoi depuis la soi-disant indépendance du Tchad, les seules infrastructures urbaines de qualité ont été réalisées que sous le règne de Tombalbaye, pourtant à l’époque les autorités n’étaient nanties que de maigres ressources.

Qu’est-ce qui a prévalu ?

Il faut noter que tout découle de la volonté politique des autorités du pays. Si réellement ceux-ci ont un amour pour leur pays, elles se doivent d’être exemplaires et accomplir de grandes réalisations qui vont rester dans les annales de l’histoire, la preuve qu’on parle des réalisations faites sous Tombalbaye.

Il faut le dire sans complaisance, que de nos jours ont apparu des formes de rapaces qui ne pensent qu’à leur panse. Ils volent l’état et les Tchadiens sans complaisance, et ne se rassasient jamais. Plusieurs milliards de nos francs sont dilapidés chaque jour par des individus sans aucune réaction. Où partent les revenus du pétrole ? Si ce n’est pour régler le problème du bien-être de la population.

Que fait la mairie dans ce genre de situation ?

Pire, ces inondations ramènent leurs lots de problèmes. Après l’inondation et la stagnation de l’eau, il y a les maladies qui apparaîtront, tout cela dans l’absence absolue des municipalités.

Est-ce que le Tchad continuera dans cette voie ? Faudrait-il se déshabiller complètement de l’habit du patriotisme ? Avons-nous le droit d’avoir un minimum de fierté face aux autres pays ?

Ce qui se passe au Tchad est au-delà de la honte, et cela doit changer catégoriquement.

Personne n’a le droit d’accepter cela

Tchadanthropus tribune

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