Abakar Mahamat Adoum, conseiller chargé de mission à la présidence, nommé et déchargé après 21 jours pète complètement les plombs.

Entrepreneur et PDG du groupe AMA, il avait autant gagné des marchés de l’état sans pour autant les entériner. Soit ces marchés sont bâclés ou mal exécutés.

Le marché de la réfection de la grande poste le 8 août 2016 c’est lui – allez voir ce qui a été fait. Il avait pourtant gratifié à l’époque du ministre d’un V8 flambant neuf. Le marché pour les boites à lettres c’est encore lui, qu’on aille faire le constat sur cette affaire. Le marché avec ADETIC (agence de développement pour l’information et la communication) c’est encore lui. Le marché pour les clôtures de l’ARCEP toujours lui. Sans aucune animosité, les Tchadiens pour lesquels leurs argents sont utilisés doivent aller vérifier si ces marchés sont arrivés à terme ou bien si ces marchés sont bien restitués.

Fort d’un pactole bien amassé, Abakar Mahamat Adoum arrose quelques généraux influents afin d’être nommé à titre d’exception “Général dans l’armée “. Chose que Déby a découvert très tôt et le décret ne fut pas signé. Plus tard on présenta l’entrepreneur comme un grand militant du parti qui fait beaucoup pour le MPS. Il finit par être nommé conseiller chargé de mission à la présidence.

Mais Abakar Mahamat Adoum n’a pas sa langue dans sa poche. Il raconte à tout va que c’est grâce à son argent qu’il est nommé conseiller du président. La nouvelle finit par arriver aux oreilles de Déby qui convoqua son staff pour comprendre l’affaire.

Avant son départ pour Amdjaress Idriss Déby demande de le limoger et signe le décret. Abakar Mahamat Adoum a fait exactement 21 jours comme conseiller. Voilà comment des personnes s’amusent avec l’aspect régalien de l’état.

Depuis son limogeage Abakar Mahamat Adoum est devenu intenable. Il s’attaque directement au journaliste du journal Salam comme quoi c’est le journaliste Inoua Doulguet qui a eu sa tête en publiant un article narrant certaines vérités le concernant.

Le ministre de la Justice Djimet Arabi, certains officiers au sein de la police, tous ont été contactés pour arrêter le journaliste et le mettre au cachot. Mais la réponse du ministre est très claire “ On ne peut pas mettre un journaliste en prison pour des motifs d’expression “. Ceux de la police demandent une injonction du procureur avant de s’exécuter.

Selon nos informations, plus de 5 fois Abakar Mahamat Adoum cherche à rencontrer le journaliste pour qu’il fasse un démenti dans son journal. Mais face au refus du journaliste, il lui envoie ses sbires pour le menacer de mort. Depuis 72 heures Inoua Doulguet est suivi, menacé et intimidé.

Avant le journaliste de Salam Info, plusieurs journalistes ont été intimidés de la sorte. Certains confrères ont même fait la prison pour la simple raison d’avoir dénoncé les méfaits de notre société, les méfaits et l’anarchie de la mauvaise gouvernance dans notre pays.

Voilà comment au sein de l’administration des fonctionnaires grugent Déby en personne en se laissant corrompre, et pire ils s’en prennent aux journalistes en les menaçant de mort.

Tchadanthropus-tribune

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