La pollution plastique est devenue un problème mondial, et le Tchad, en particulier la population de N’Djamena, en subit les conséquences. Les déchets plastiques envahissent la capitale, notamment après une journée de pluie, révélant ainsi l’ampleur du défi.

Avec une production quotidienne de 1200 tonnes d’ordures sans un système d’assainissement efficace, N’Djamena se classe parmi les villes les plus sales d’Afrique. Ce constat témoigne d’une politique déficiente en matière d’hygiène, contrairement à des exemples tels que le Rwanda sous la direction de Paul Kagame, qui est devenu une référence en matière de propreté environnementale. Il est donc justifié de dire que les habitants de N’Djamena sont confrontés à des problèmes d’insalubrité. Même si une réglementation sur l’usage du plastique a été mise en place par la municipalité de N’Djaména, dirigée par Madame Mbailem Dana Marie-Thérèse, aucune des dix communes de la ville n’a été épargnée par la pollution plastique. 

Les conséquences de la pollution plastique 

Il est essentiel de rappeler aux autorités l’impact de la pollution plastique sur les animaux marins et la biodiversité en général. Les plastiques sont légères, difficiles à éliminer et leur durée de vie est estimée à 400 ans. C’est pourquoi la lutte contre la pollution plastique est au centre des débats mondiaux. 

La nécessité d’une prise de conscience et d’une action 

Les autorités doivent prendre conscience de ce fléau afin de protéger plus efficacement notre territoire, à la fois terrestre et maritime. L’urgence est déjà au cœur des discussions, car il est nécessaire de mettre fin à la pollution plastique d’ici 2040. Le Tchad a la possibilité de rejoindre les pays qui s’engagent en faveur d’un environnement propre, d’autant plus qu’il aspire au développement. Il est primordial de trouver des solutions concrètes pour combattre la pollution plastique, car il s’agit de préserver notre environnement commun. La lutte contre la pollution plastique est l’affaire de tous. 

La lutte contre la pollution plastique représente un défi majeur pour le Tchad, en particulier pour la ville de N’Djaména. La présence massive de déchets plastiques démontre l’ampleur du problème et la nécessité d’une action urgente. Les autorités doivent prendre des mesures plus efficaces pour protéger l’environnement terrestre et marin, en prenant en compte les conséquences de la pollution plastique sur la biodiversité. Il est essentiel de sensibiliser la population et de mettre en place des politiques et des actions concrètes pour éradiquer la pollution plastique d’ici 2040. La réussite de cette lutte contribuera à faire du Tchad un pays exemplaire en matière de préservation de l’environnement.

Tchadanthropus-tribune avec Alwihda info

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