15 août 2015 TCHAD/ACTUS/prpe: Idriss Déby persiste dans sa répression implacable des étudiants (Communiqué de presse de l’ACTUS/prpe).
C’est avec indignation que notre Parti, Actus/prpe a appris l’arrestation des étudiants par la police. Ces jeunes, membres des bureaux provinciaux de l’Union Nationale des Étudiants Tchadiens (UNET), étaient en réunion le 12.08.2015 à N’Djaména, afin d’examiner la situation interne de l’organisation suite aux pressions du Gouvernement, et à la question relative au non paiement des bourses depuis plusieurs.
Nous condamnons avec force cet acte qui viole délibérément le principe élémentaire de la liberté d’expression et des réunions, stipulé par l’article 27 de la constitution de la République du Tchad.
Au cours de cette séance de torture, le Directeur Général de la police nationale exige du Leader étudiant, sa démission de la présidence de l’UNET. Le courageux étudiant, Nadjo Kaina refusa l’ultimatum, car il est conscient de défendre une juste cause et qu’il bénéficie du soutien incontestable de la majorité absolue des étudiants.
Le mépris de la jeunesse par le dictateur Déby, le non paiement des salaires, des pensions des fonctionnaires et les retraités, sont une stratégie caractéristique du sultan d’Amdjaress, d’affamer, d’anéantir physiquement et moralement
Notre parti, ACTUS/prpe, aux côtés des masses populaires tchadiennes, ensemble n’accepterons jamais un fait accompli, la pérennisation de la dictature du Général président Déby au Tchad.
A ce jour, le pouvoir a répondu par des arrestations massives et des tirs à balles réelles provoquant plusieurs morts et
blessés graves.
■ Notre Parti, ACTUS/prpe, réitère sa solidarité et son soutien militant à l’UNET, à toute sa direction présidée par M.Nadjo Kaina.
■ Nous tenons pour responsable, le Général président Déby, qui décide de tout depuis 25 ans (dictature oblige), pour ce qui adviendrait au président Nadjo Kaina et ainsi qu’à tous les autres étudiants embastillés.
■ Nous exigeons la libération immédiate et inconditionnelle de tous les étudiants et du président de l’UNET, Nadjo
Kaina. De plus, le Gouvernement doit verser une indemnisation financière pour préjudices physiques et moraux subis.
■ Nous exigeons le paiement total et immédiat des bourses d’études, et le rétablissement de leur régularité pour les prochaines échéances.
■ Nous interpellons les puissances impérialistes occidentales, notamment la France sur ses responsabilités dans les crimes contre l’humanité, commis au Tchad par le tyran Déby, depuis 25 ans. En effet, les gouvernements français successifs ont imposé aux masses populaires tchadiennes, le Général président Déby, en lui apportant leurs soutiens diplomatiques, financiers et militaires [Cf: Petites et Grandes controverses de la politique française et européenne au Tchad, Etude soutenue par CCFD-Terre Solidaire, réalisée par Roland Marchal (CNRS/Sciences Po, Paris, Avril 2015],[L’Express14/02/2008], [La Croix du 7 février 2008].
Le peuple tchadien aspire aussi au bien-être et à la démocratie. Cette volonté indestructible doit être respectée.
Le 14 Août 2015
Le Secrétaire Général de ACTUS/prpe
Dr LEY-NGARDIGAL Djimadoum
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