26 janvier 2017 TCHAD/Afrique/France: Le gouvernement Français soutient les dictatures africaines. Après le général Nouri et Mahadi Mahamat Ali, un général congolais dans les filets du gouvernement français.
27/01/2017: TCHAD/Afrique/France: Les arrêtés signés par le gouvernement français pour gel et avoir du général Mahamat Nouri Allatchi, Mahadi Mahamat Ali et le général congolais Ferdinand MBAOU démontre à suffisance le soutien et la complaisance des autorités françaises avec les dictatures africaines. Idriss Déby, Sassou Nguesso est soutenu par-devers les aspirations légitimes des populations africaines. La voix de l’Amérique et l’AFP indique clairement les visées de déstabilisation contre toute opposition légitime envers les potentats africains en place… Lisez :
“ Deux opposants tchadiens et un Congolais sont concernés par le gel de leurs avoirs pour une durée de six mois que le ministère français de l’Économie a annoncé mercredi.
« Les fonds, instruments financiers et ressources économiques » des Tchadiens Mahamat Mahadi Ali et Mahamat Nouri, ainsi que ceux du général congolais Ferdinand MBAOU, ont été gelés « pour une durée de six mois », selon trois arrêtés des ministres de l’Économie et de l’Intérieur publiés le 19 janvier au Journal officiel.
Interrogé par l’AFP, le ministère de l’Économie n’a pas donné plus de détails sur les raisons de ces gels.
Mahamat Mahadi Ali est le président du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), un mouvement de rébellion armé créé début avril 2016.
Le FACT est une branche dissidente de l’ex-Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD), mouvement fondé par l’un des plus influents chefs rebelles tchadiens, le général Mahamat Nouri, également visé par ces sanctions.
En février 2008, l’UFDD, réunie avec d’autres rébellions au sein de l’Alliance nationale (AN) dirigée par Mahamat Nouri, avait mené une offensive sur N’Djamena et avait été tout près de renverser le régime du président Idriss Déby, retranché dans son palais.
Le général Ferdinand MBAOU, installé en France depuis 1999, est quant à lui un opposant déclaré au président congolais Denis Sassou Nguesso.