Vuvuzela, perroquet national, Bachiriade, c’est sont des voyous, Django prépare ton cercueil, je vais casser la plume des journalistes, mercenaires sauvages, bandes des Zaghawa apprivoisés, qu’est ce que nous n’avions pas entendu ? 


Qu’est-ce qu’un citoyen ordinaire poster devant sa télévision ou branché à sa radio n’avait pas entendu de cet épiphénomène, qui a sévi telle une gangrène dans le sillage de ce système, qu’il a contribué à ternir d’avantage qu’il ne l’est déjà.
 


L’homme aussi véhément fait partie des perfides qui lèchent les bottes de son patron pour exister. Il est prêt à vous liquider de suite et venir pleurer aux pompes funèbres afin d’agréer l’émotion. Il a noyé plusieurs cadres, se passant pour un homme intègre et dévolu aux rentes du patron. Mais ceux parmi nous qui avaient touché du doigt la nature lugubre d’Ahamat Bachir étaient toisés et indexés sur les insultes fait à l’homme.
 


Pendant les périodes contestatrices de la rébellion armée, il fut l’un des 1ers à narguer certains parmi-nous. Il maugréait telle une vache en rut : Mercenaire sauvage, je vais les envoyer tous à Koro-Toro. Des insultes ramassées çà et là pour se distinguer des autres. Durant toute la période de ralliement de certains parmi-nous sous la pression, il jacassait, pire qu’une tourterelle, insultant certains, et craignant d’autres. Il est à l’image du ténébreux rat noir qui vient après, quand la boucherie est fermée, voler des lamelles de chair quand la coupe du boucher giclait quelques miettes dans la poussière, sans honneur, mais trompette levée.
 


Dans son propre système, il avait contribué à salir par simple méchanceté certains de ses collègues. Quelqu’un lui aurait soufflé que pour faire sa place tel était le sentier. Ainsi, le Pr Souleymane Daby, Bichara Doudoua, Bichara Issa Djadallah, Djibrine Dassert, Mahamat Saleh Annadif, Hissein Abdelkader, Ramadan Bourma, Félix Djimrabaye, Mahamat Béchir Daoussa, et tant d’autres ont payé de sa lâcheté. Il réussit à écarter du sérail plusieurs compétences, en dupant Idriss Deby et faisant la farandole à Hinda Deby. Ce tour de passe-passe lui a valu une longévité sans faille, et à toute épreuve. Sa longévité aux affaires ne relève pas du tout de ses compétences, mais d’un symbole de vanité qui cache ô combien les carences de son travail.
 


Celui qui se fait surnommer SARKOZY s’y prenait à menacer des opposants en exil. Il appelait au téléphone des hommes respectables pour proférer des menaces de mort, des hommes avec lesquels l’amitié était profonde et qui lui était serviables. Pour lui, Dieu était à N’Djamena, mais nulle part ailleurs…


Les citoyens qu’il est censé défendre souffraient le martyre tant par ses vociférations quotidiennes, le manque de respect et l’outrage d’un ministre, se comportant comme un voyou. Les automobilistes, les cyclistes, les motocyclistes, les blanchisseurs, les boulangers, bref chaque tchadien était une cible aux humeurs de celui qui prenait son whisky aux 1res heures de la matinée. Lucide ou pas, sa culture était de démontrer qu’il existe par les faits et la nature.


Rumeur ou pas, Ahamat Bachir s’est vachement enrichi avec l’argent des contribuables, car lors de sa venue de la Centrafrique, personne ne lui connaissait un héritage ou une rente appropriée. Qu’il dévoile à une commission les salaires qui lui ont permis de bâtir tous ces biens au Tchad, en Égypte, et ailleurs. De la manière ou il a pu usurpé le titre de contrôleur général de police, à l’embauche de certains de ses proches dans les rangs de la police, aux garçons de courses et demoiselles de cours, toute sa carrière sous Deby fut perfide, hypocrite, et lâche. Rappelons-le-lui juste février 2008, quand il a traversé le fleuve, et revenu vers son maitre toute honte bue chantant les louanges des griots.


Le régime d’Idriss Deby Itno aime faire le show, à savoir limoger une personnalité de la vie publique de ce pays, puis faire semblant de l’arrêter sans suivre les procédures d’usage, républicaine et faire de chaque cas un exemple de société. Cela ne doit pas s’arrêter seulement aux Tchadiens lambda, mais aussi à toutes personnes même proches du clan Deby Itno, car jusqu’à présent aucun des parents du despote n’a subi les mêmes affres, ni envoyé en prison, pourtant ils sont légions à être mouillés dans des malversations économiques, faux et usage de faux, clientélisme, népotisme entre autres.

 

Dans le cas des ministres limogés, il faudrait que cela fasse preuve d’exemple. Si le peuple tchadien devait être édifié, et si les preuves sont accablantes, il faudrait respecter les mécanismes juridiques (Convocation devant la haute cour de justice ou la Cour suprême) afin que justice soit rendue pour le peuple. Et si le facteur des biens mal acquis est énuméré, ces mêmes biens devraient être saisis, vendus et reversés à l’état. C’est à ce prix que les Tchadiens pourront croire à une once de lumière, sinon tout sera paille.

En conclusion, que retient-on de cet homme ?

 


Un voyou pire que ses insultes profanées, un cupide qui blesse ses propres camarades, et un grand voleur que la nature a dévoilé au peuple tchadien. Celui que ses compagnons de la 5e heure lui attribuent le titre de meilleur ministre de l’intérieur que le Tchad ait eu, ne connaissent pas ce pays qui a vu à ce poste des hommes intègres et techniques, loin des Bachiriades qui nous sont aujourd’hui dispensés.

 

J’aime bien ce proverbe centrafricain : « Celui qui est pressé d’avoir un enfant finit par épouser une femme enceinte »

  

La rédaction de Tchadanthropus-tribune.

 

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