Au Tchad, le député fédéraliste Ngarlejy Yorongar appelle à l’annulation du processus électoral au regard des ratés observés dans le recensement. Selon le leader de l’opposition, qui rentre des provinces où il a suivi les opérations de recensement, il n’est pas possible de parler de biométrie.

 

C’est à une critique en règle des opérations de recensement biométrique que s’est livré Ngarlejy Yorongar. Le président de la FAR, Fédération action pour la République, déclare avoir fait un constat « amer » car la biométrie pratiquée « n’est pas une biométrie : une bonne biométrie c’est les dix doigts, donc les dix empreintes ». Et « les délégués de la Ceni déployés se sont livrés à des malversations » ajoute Ngarlejy Yorongar.

 

Des ratés qui ont provoqué du retard dans les opérations de recensement. « Le travail a été complètement bâclé » car de nombreux électeurs n’ont pas été recensés. « Il faut faire justice à ces gens-là, en remettant tout à plat. On accorde à Déby un an supplémentaire, afin de faire des recensements biométriques en bonne et due forme, qui respectent les règles de la biométrie » tance le leader de l’opposition.

 

La polémique sur la qualité du recensement électoral fera la Une du débat politique dans les semaines à venir.

à (ré) écouter : Ngarleji Yorongar, président de la FAR et opposant tchadien, invité Afrique de Christophe Boisbouvier en octobre 2012.


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 RFI Publié le 10-01-2016 Modifié le 10-01-2016 à 11:59

 

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