Rassurés par l’accalmie politique qui règne dans le pays, les investisseurs multiplient les demandes de permis, bousculant ainsi le ministère tchadien des mines et de la géologie contraint de se ripoliner ! L’administration, qui a participé pour la première fois à la Mines & Money Conférence londonienne cette année, va sélectionner un cabinet d’avocats international pour l’assister dans la refonte de son code minier.

Celui-ci, en fait un code général qui couvre aussi les hydrocarbures et l’environnement, date de 1995. Tandis que ces deux secteurs ont déjà fait l’objet de nouvelles législations séparées, les dispositions portant sur l’extraction des minerais tardaient à être reconsidérées. Deux cabinets ont toutefois été mis en concurrence, il y a plusieurs mois, pour soumettre aux autorités de N’Djamena des propositions de révision du code ainsi que des textes d’application. Il s’agit de l’étude française Hector Farina avocats et des canadiens de Heenan Blaikie Le ministère des mines devrait opter pour l’un des deux sous peu. A cette fin, une enveloppe de1,5 million d’euros a d’ores et déjà été inscrite au budget 2014 de la République du Tchad. 

La Lettre du Continent.

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