02/09/2016: TCHAD/France-Gabon: L’observation de 2 poids, 2 mesures. Par ses voix officielles, et françafricains, la voix s’implique dans la crise électorale gabonaise. Selon des informations sures, le candidat Jean Ping serait même exfiltré par l’armée française, et sous haute protection. Mais revenons au Tchad, le même cas de figure sur les élections s’est passé au Tchad, où la France est restée muette, sans demander des décomptes de vote par bureau, là ou l’opposition tchadienne indiquait des fraudes massives, qui s’en ont suivi d’un hold-up électoral. La France prend des positions là où elle estime que ses intérêts sont probants. L’exemple du Gabon doit être un exemple édificateur pour nos peuples, à savoir braver tout diktat imposé de l’extérieur. Les peuples africains doivent être conscientisés que notre avenir ne doit être déterminé entre la rue de l’Élysée et celui du Quai d’Orsay. Au Tchad, il y a eu des réactions pire qu’au Gabon, des leaders de la société civile ont été emprisonnés, d’autres poussés vers l’exil. Des journalistes continuent d’être menacés, emprisonnés, des opposants politiques brutalisés. Des militaires n’ayant pas voté le candidat Idriss Déby ont disparu, torturé et assassiné selon les dires d’un militaire fugitif sur RFI, et pourtant la France n’avait pas haussé le ton comme elle le fait au Gabon. Ce qui interpelle, ce que c’est un gouvernement de gauche qui soutient une politique d’extrême droite, qui obéit à des règles loin des peuples opprimés. 

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