3 octobre 2014 TCHAD/France: Le Tchad est bien présent à la réunion des ministres des finances de la zone franc à Paris.
Elle se tient en amont des assemblées annuelles de la Banque
Mondiale et du FMI prévues à Washington du 9 au 11 octobre prochain. Les voyants sont au vert pour le Tchad.
© flickr.com
La photo de famille en octobre 2013
Depuis 2010, l’économie tchadienne a connu un rebond, en moyenne une croissance du Pib non pétrolier réel de plus de huit pour cent par an. Le Pib du Tchad a augmenté de 3,9 pour cent en 2013 en dépit d’une contraction de la production de pétrole. Le Pib non pétrolier a augmenté de 5,9 pour cent, contre 11,6 pour cent en 2012, en grande partie tirée par les secteurs du commerce, des transports et des télécommunications. L’inflation a fortement baissé en 2013, avec un taux annuel moyen de seulement 0,2 pour cent, passant de 7,7 pour cent en 2012 en raison d’une chute importante des prix alimentaires. L’inflation a continué à baisser, avec une inflation moyenne annuelle tombant à -0,4 pour cent en mai 2014. En 2013, le taux de croissance a atteint 3,9 pour cent.
Alors que le pays a bénéficié de la stabilité politique interne, il est affecté négativement par les questions de sécurité régionale. Le Tchad a été contraint de renforcer les mesures de sécurité le long de ses frontières, en particulier avec la Libye, la République centrafricaine, le Nigeria et le Cameroun. Selon une évaluation du FMI, le Tchad a eu à fournir une assistance à des dizaines de milliers de réfugiés et des «retournés» de retour au pays, fuyant le conflit en Rca. "La communauté internationale (les agences de l’ONU avec un financement des Etats-Unis et l’Union européenne) a intensifié son aide humanitaire à court terme, mais il y a des préoccupations au sujet des coûts à long terme que ce flux de réfugiés peut avoir sur les services publics et sur la cohésion sociale dans le Sud du pays", a relevé le Fonds dans son rapport.
Luidor Nono et autres médias
500 Vues