Le mouvement patriotique du salut (MPS) est un parti composé essentiellement des opportunistes de tout acabit, contorsionnistes politiques faisant croire au « Roi » fainéant (DEBY) qu’il existe un parti. A l’instar de L’UNIR de HABRE, ce parti sans réel programme politique ayant  généré des nouveaux cadres incultes, semi-lettrés qui infestent l’administration du pays, doit disparaitre avec son « président fondateur ».


Ce dernier connait les pires moments de son existence en ces temps où ses parents BILIA concoctent des plans pour une survie après lui ; y compris une révolution de palais pour débarrasser les Tchadiens du pire président qu’ait connu leur pays depuis son accession à la souveraineté internationale.


Les zaghawa aussi ont décidé de quitter DEBY. Le groupe dirigé par Bichara Djamous, petit frère de feu Hassan Djamous, qui a rallié L’UNDR de Kebzabo devrait être suivi par d’autres ressortissants de la communauté Zaghawa qui s’y préparent. La grande communauté du B.ET se concerte pour suivre l’exemple du groupe Djamous, il est fort probable que dans les jours, et les mois à venir des régions entières déclarent officiellement leur rejet du MPS. Le parti de DEBY est l’illustration du propos de Bichara Djamous lors de l’adhésion de son groupe à L’UNDR « Le MPS est un cercle de malfrats et des gens très peu recommandables en provenance de toutes les régions du TCHAD, animés par un seul esprit, celui de mettre à sac le pays ».


Malgré les réconciliations opérées à coup des espèces sonnantes et trébuchantes avec les familles DEBY, ITNO, KHAMISS et autres TAGUITERBOU, le calme que recherche notre généralissime est loin d’être revenu. Envoyer des jeunes innocents et des désœuvrés enrôlés de force dans l’armée pour aller se battre partout où il y a la guerre au péril de leurs vies avec pour seule récompense une décoration à titre posthume peu importe les larmes et le désarroi des familles entières afin de cacher sa face hideuse mais aussi de prouver à l’occident qu’il est son meilleur domestique; recevoir quelques personnalités opportunistes plus préoccupées par leurs retraites que les intérêts de leurs pays et des groupes de lobbying souvent à sa  demande, pour s’octroyer la sympathie de ceux qui décident de notre sort n’est pas la panacée.


Sûr de son « coup » sur le front extérieur après les expéditions du Mali, la Centrafrique et maintenant le Nigeria, Idriss Deby Itno ne disait-il pas à son entourage familial lors de sa réconciliation avec Timan Deby «Nous devons gagner toutes les élections à venir et continuer à diriger ce pays encore pendant longtemps. D’ailleurs si nous continuons dans la même lancée, nous pourrons battre le record de longévité détenu par feu Kadhafi au pouvoir ». Quel culot ? Quel mépris pour les Tchadiens ? Malgré ce discours destiné à rassurer ceux qui doutent de l’avenir, le clan prépare l’après-Deby.


Certes Deby a réussi à anéantir l’opposition politico-militaire à cause de ses piètres dirigeants mercantilistes en mal de notoriété ; il a aussi réussi à décrédibiliser l’opposition dite démocratique composée de plus de 160 partis n’ayant aucune assise nationale pour la plupart et prêts à faire le jeu du pouvoir à l’approche des échéances moyennant postes et argent ; il n’a aucune maitrise sur la jeunesse Tchadienne assoiffée de liberté et qui n’hésite pas à manifester sa colère à tout moment comme cela à été le cas le 09 Mars dernier dans toutes les écoles et universités de Ndjamena. Dans la panique le pouvoir n’a pas hésité sur l’utilisation de la force de manière disproportionnée.
La police et la gendarmerie ont tirés à balles réelles sur des élèves et étudiants causant des morts et des blessés. Les Tchadiens doivent désormais savoir compter sur eux-mêmes. La manifestation est un droit constitutionnel qu’ils doivent s’approprier pour refuser l’arbitraire. Les Tchadiens doivent aussi savoir que les dirigeants n’oseront pas à tuer continuellement des manifestants aux mains nues.

Jeunesse Ardachi présente ses sincères condoléances aux familles endeuillées et exprime sa totale solidarité avec la jeunesse tchadienne qui se bat pour la liberté. Elle demande également à toutes les couches sociales d’accompagner ce vent irréversible du changement à l’instar de ce qui s’est passé au Burkina-Faso afin de débarrasser le Tchad de ce pouvoir monstrueux.

 

Fait à N’Djamena, le 14 mars 2015

JEUNESSE ARDACHI

 

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