2 août 2016 TCHAD/Lobbying politique: Hinda Déby en colombe de la paix.
03/08/2016: TCHAD/Lobbying politique: Hinda Déby en colombe de la paix au secours de son mari. Tonton Dadnadji sur le mire. Les conseils à l’adresse de Mr Dadnadji lors de sa déclaration à l’occasion de la journée panafricaine de la femme, valent aussi pour le président Déby. En démocratie le ton de la démarche est valable à tout le monde. Comment comprendre que l’on veuille donner des conseils et faire des réflexions aux autres, quand on a l’opportunité d’ériger et d’influencer sur la bonne gouvernance, combattre la corruption, travailler sur le chômage des jeunes, et annihiler l’injustice. Il est beau de voir les tâches des autres, alors qu’il faudrait commencer par gommer ses imperfections. Les femmes tchadiennes, nos mères, sœurs, ont tant souffert des affres de la guerre, le respect leur est dû, mais qu’est-ce qui pousse les gens vers la guerre ? C’est évidemment toutes ces formes d’injustices faites sur des citoyens innocents, par ceux-là même, ou ceux qui les entourent, et qui au demeurant provoquent des frustrations et des radicalisations. La sortie de dame Hinda est louable si et seulement si, elle faisait entendre raison à son époux, lui faire accepter les vertus de l’alternance, la bonne gouvernance, et une vraie réconciliation. Pas d’arrogance et des choses faites çà et là aux minima sous les conseils des officines occultes, promptes à la division et aux mensonges. L’opposant Djimrangar Dadnadji est dans son rôle d’appréhender l’adversité, connaissant un pouvoir qu’il a servi, et ses méthodes abjectes en matière de droit de l’homme. On est au 21e siècle dites-vous, il est temps que notre pays change et emprunte une bonne voie.
Voici un extrait du discours de la Première Dame Hinda Déby Itno:
« Avant de clore mon propos, je tiens à inviter, les femmes tchadiennes, des différentes chapelles politiques et de différentes couches sociales, à plus de responsabilité et de conscience concitoyenne. Comme on a joué notre partition dans l’exercice électoral avec dignité, foi et amour, nous ne devrions pas céder aux sirènes alarmistes des faux perdants de l’élection présidentielle qui sont en train de prédire l’apocalypse à notre cher et beau pays.
Dans l’histoire tumultueuse du Tchad, les femmes, avons déjà payé un lourd tribut. C’est aux prix des sacrifices qu’elles ont élevé des orphelins et pansé les plaies de la guerre.
Aujourd’hui encore au lieu de tirer les leçons de ce passé douloureux, un homme politique voudrait que les femmes soient des fossoyeuses. Cet homme politique, ce grand cadre de la République dont je n’ai pas besoin de citer ici le nom, mais c’est un ex-Premier ministre qui disait mes chères sœurs, le 27 juillet «que nous sommes contre un système qui est mis en place, nous n’avons pas peur de la mort j’en suis sur qu’il y aura des cadavres même si on nous tire dessus nous allons persister, j’ai demandé à mes camarades si je tombe qu’ils remettent mon cadavre aux femmes et la lutte continue».
Non ! Moi je vais répondre à mon Tonton. Je dis Non, Tonton, nous Femmes tchadiennes sommes plutôt encline à la paix et souhaitons de tout cœur qu’au-delà des contradictions, la classe politique privilégie la cohésion sociale nous Femmes tchadiennes, avons déjà payé un lourd tribut aux différents conflits armés que le pays a connus. Et nous savons mieux que quiconque le prix de la paix, la valeur de la stabilité et le pesant d’or de la sécurité.
Donc Mon cher Tonton, je ne sais pas si la Femme tchadienne va encore ramasser des cadavres. Je dirais non, on est au 21ème siècle et la Femme tchadienne a trop souffert, la Femme tchadienne n’a pas besoin de ça. La Femme tchadienne a besoin de la paix, de la stabilité. On veut éduquer nos enfants, on veut garantir un avenir à nos enfants. Les femmes ne doivent pas rester derrière pour ramasser des cadavres, notre place, c’est à côté, ce n’est pas derrière.
La Tchadienne d’aujourd’hui n’est pas celle d’hier. Les 52 ou 53 % de la population tchadienne sont des femmes, nous sommes plus nombreuses et les femmes ne veulent plus de la guerre ». Fin de citation.
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