La communauté internationale prend le chemin de la descente aux enfers. Les grands de ce monde divergent sérieusement sur le contenu des textes, censés garantir la paix et la sécurité de la planète .Chacun d’entre eux affirme la main sur le cœur que le droit international est de son côté. C’est très grave.


En effet, la guerre froide mise au placard pour un certain temps; a permis l’émergence d’un dirigisme monolithique planétaire. Aussi,  Il était claire que cela ne va pas durer, car cette donne est suivie du mondialisme rapace, lequel avec son concept de Dérégulation, de Désintermédiation,  de la Délocalisation et autres D… pour échapper au contrôle de l’Etat , a mis en péril la finance internationale, à travers le flux des transactions incontrôlées, lequel flux a entrainé des bulles immobilières et des crashes financières, favorisant la fraude en tout genre, aggravant les déficits budgétaires et l’accumulation des dettes de plusieurs Etats, don  peu d’entre eux  se redresseront de leur embolie!


Au même moment, il y a ceux qui ont profité de l’occasion pour détourner le phénomène en leur faveur. (Le cas des pays dits émergents).
L’échec patent de la mondialisation a créé des fissures béantes permettant aux nouveaux acteurs don le dynamismes économiques les incite avec force à la recherche d’un nouvel équilibre de l’ordre mondial. Le monolithisme est désormais derrière nous ; ce qui ouvre la voie à un choc terrible pour que de  nouveau le positionnement stratégique de chacun lui permette une ascendance certaine. Et comme dans ce domaine les règles du  jeux ne se définissent qu’en fonction du vainqueur et de vaincu, les tribulations imposées aujourd’hui sans aucun remords aux différents peuples, victimes de la rapacité de grands décideurs, font partie de la logique de la guerre par procuration que se livrent les protagonistes de cet enjeux du XXI siècle. Le cas de l’Afghanistan, du Pakistan, de l’Irak, de la Syrie, de ce qu’il est convaincu d’appeler printemps arabe, et aujourd’hui de l’Ukraine et on ne sait de qui demain; ne sont que des aspects apparents d’une allégorie qui pourrait être néfaste.


Le visage encore masqué du futur de notre planète qui n’existe que sur les dessins et les calculs de grands protagonistes aux intérêts contradictoires, fait peur.  Les marginaux du théâtre que sont les différents peuples de l’angle mort des continents observent dans la hantise, l’obscur avenir qui leur sera réservé.

 

En rupture avec son moi, handicapée par une agression culturelle asservissante, rongée par une stratification sociale brutale et contre nature, croupissant sous le poids de la male gouvernance  l’Afrique est manifestement emmurée dans un silence mythique. Et pourtant elle constitue véritablement l’enjeu le plus crucial de demain.


La puérilité des grands acteurs de la seine internationale, que le monde entier observe effaré constitue une réelle source d’inquiétude. La prééminence absolue  des intérêts stratégiques sur les valeurs de la légalité, le principe de la crédibilité, et le respect des institutions don de leur sérieux dépend la vie des nations, exclut toute confiance envers les décideurs de ce monde. Pour le moment, la sagesse a évacué toutes les chancelleries. Elle est en congé longue durée. Reviendra- t-elle trouver cette situation statique ? Rien n’est moins sûr.

 

Aboulanwar M.Djarma Khatre

 

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