Depuis bientôt deux ans, le ministère des finances, à travers un certain christian georges diguimbaye, fils d’un ancien ministre du régime tombalbaye et connu pour son implication dans la disparition du docteur outel bono, est devenu une boite à frimes de quelques petits banquiers voulant améliorer leurs CV et par ricochet s’enrichir allégrement sur le dos des pauvres tchadiens.


Le rejeton diguimbaye n’a connu que des coups de pouce et de piston pour pouvoir exister professionnellement. De la BEAC à la BAD, n’eut été ses deux oncles, il serait recalé depuis fort longtemps. S’ennuyant à Tunis puisqu’il n’y a personne pour lui donner un coup de main, notre petit ministre se confie à un certain gatta ngoulou, un autre banquier véreux et connu dans  ce qu’on a appelé l’affaire BEAC Paris. Ce dernier, devenu enfant chéri  du PR grâce à ses francs cfa détournés, a intercédé en sa faveur pour que notre « fils à oncles » soit nommé à la tête d’une banque de la place. La suite est connu de tous, christian va devenir ministre à la surprise générale des tchadiens qui croyaient, à l’annonce de la nouvelle, que c’était plutôt son père qui revenait aux affaires.


Depuis deux ans, disons-nous, le ministron n’a pas été capable de convaincre ses pairs et le PM en vue de faire adopter un nouvel organigramme pour ce département qui a connu des évolutions. En outre, il éprouve d’énormes difficultés pour procéder à des nominations à la tête de plusieurs structures. Un climat malsain règne au sein du département et commence à s’exacerber depuis que christian tient des réunions dont les participants sont uniquement choisis parmi les ressortissants de la région du moyen chari, fonctionnaires et responsables du ministère des finances. Ses relations avec son SG – un autre banquier sur lequel des doutes planent – sont exécrables : à peine s’ils échangent des civilités.


Aujourdhui, malgré les efforts insurmontables déployés par tous les techniciens de la direction générale du budget, notre christian national est incapable de défendre devant le conseil des ministres le projet de loi organique et le projet de loi portant budget général de l’état pour l’exercice 2013. Il a fait un étalage criant de sa méconnaissance totale des règles les plus élémentaires des finances publiques devant ses collègues médusés.


Mais, le plus grave et  qui va être le scandale de plus, c’est la fermeture que veut opérer le ministron d’un compte dans lequel des fonds pétroliers ont été logés et ayant pour but de produire des intérêts. L’objectif atteint puisque le compte a produit entre 700 à 800 millions de francs cfa,  le petit ministre, son conseiller moustapha – un autre banquier mal coté – et le président de la république se sont gracieusement partagés le montant. Seulement voila, depuis quelques jours et malgré les contorsions de christian et de son conseiller pour clôturer ce compte, les partenaires du Tchad et les institutions financières internationales qui ont eu vent de cette pratique non orthodoxe, se sont catégoriquement opposés à ce détournement des deniers publics. Qui a dit il y a quelques années au chef de l’état : « monsieur le président, on ne nomme pas n’importe qui ministre ». A méditer !

Mahamat Abraham 

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