Les Tchadiens sont fatigués.

 

Fatigués des promesses non tenues. Des faits et gestes d’une gent autour de Deby qui manipule, influence, et vole à outrage. Tout dans ce beau Tchad jadis, est devenu objet à marchandage, à corruption, à intérêt, tu m’intéresses je t’intéresse.

 

Commençons d’abord par les cercles qui constituent une espèce de dard autour d’Idriss Deby, mais qui naviguent qu’à travers leurs intérêts.

 

Les fameux généraux autrefois écartés par la 1re dame Hinda Deby Itno, tous analphabètes. Plusieurs parmi eux ne peuvent pas définir réellement un plan d’état-major ou de guerre moderne. Ces analphabètes autrefois vendeurs de thé, de charbons ou de légumes, ne sont là que pour les médisances, les ragots, et les rumeurs des quartiers. Ils écoutent tous, trient sur le tas, et viennent chacun à son tour narrer les épisodes avec un brin de sottise, pourvu que cela fasse rire le patron. Ils écoutent tous ce que dit Idriss Deby et le rapportent hors du palais, puis ils font attention sur tout ce qui a rapport avec l’argent afin d’aller ponctionner leur part auprès de tel ou tel ministre, tel ou tel directeurs et cadres. Ils font des promesses aux uns et aux autres, parce qu’ils savent avoir l’influence sur leur bonhomme.

 

Vient ensuite le cercle des ceux qui se prétendent intellectuels, mais au lieu de servir loyalement leur pays, constituent une vraie mafia autour de Deby. Ils sont tous intéressés par les postes aux gros budgets, et passent le clair de leur temps à induire le président sur des personnes qu’ils prennent en grippe par pure méchanceté.

 

Les ratés des gestions des choses de l’état c’est eux, le blocage sur les cadres et opposants en exil c’est toujours eux, le folklore républicain c’est toujours eux. Ils ne travaillent pas pour le Tchad, mais passent le clair de leur temps derrière les affaires, à bécoter avec les commerçants afin de placer plusieurs milliers de nos francs dans des comptes à l’étranger.

 

Prenons nos ministres par exemple, la majorité est sortie de nulle part. Des râteliers qui ne pensent qu’à une chose, s’en mettre plein les poches quitte à bluffer Deby de mensonges politiques, économiques et sociales. Dans chaque obscurité, vous les trouver en train de manigancer avec tel ou tel commerçant de la place.

 

Revenons sur le dernier incident grave (enregistrement sonore) qui éclaboussé tous les Tchadiens. Ahamat Bachir est et sera toujours cet individu qui se croit tout permis. Il s’est fait inutilement des ennemis parmi les Tchadiens, normale grâce à sa gueule, il a pu toujours voler les Tchadiens et construire des maisons au Tchad, et acheter en Égypte. Ce n’est pas avec son salaire de fonctionnaire qu’il peut se permettre cela.

 

Padaré Jean Bernard a cru arriver avec Deby sans le connaître réellement. Sa loyauté à l’homme lui a fait des ennemis intérieurs et extérieurs. Il était sans limites, partout à défendre la famille Itno, avocat de feu Brahim Idriss Deby par-ci, ministre de justice le plus en vue et arrogant dans l’affaire Habré, bombant à chaque sortie la poitrine. Mais que nenni ! Il vient de l’apprendre à ses dépens. Ceux de ses amis de droits de l’homme jadis, de la presse, citoyen lambda, tous ont pris du recul par rapport à lui. Ses détracteurs se lèchent la babine actuellement pour inciter Idriss Deby à l’enfoncer direction Koro-Toro, et c’est bien fait pour lui. Béchir Madet, Djiddo Sabre, Samir Adam sont tous unanimes à lui faire la fête. Le premier cité, encore novice est sous influence, le deuxième arrogant et pédant pense qu’il lui a pris sa chasse gardée (ministère de la Justice) où il s’y prépare à y revenir à coup de médisance.

 

Aujourd’hui, toute la capitale N’Djamena exulte et affirme que ce qui se passe est le fruit d’une guerre déclarée entre deux clans. Celui des primates contre les carnivores. Les uns du côté de Bachir, Djiddo, Younousmi et consorts, les autres avec Mahamat Ismaïl Chaïbo (l’autre sbire et soupape de Deby), Padaré et consorts. Tout cela avec Idriss Deby comme appât.

 

Revenons sur l’affaire que la rédaction de Tchadanthropus-tribune titrait de “Bachipadarie“. Ceux qui pensaient que l’arrivée de Mr Abderamane Salah à la tête du ministère de l’assainissement allait améliorer les choses n’auront que leurs yeux pour pleurer. Pour preuve dans cette affaire qui oppose Bachir à Padaré, le ministère de la bonne gouvernance vient de rendre public un rapport qui épingle Padaré, au risque d’entrevoir un parti pris, pour ceux qui exercent une pression continuelle sur Deby, et qui le prennent en otage. Le ministère de la bonne gouvernance et de la moralité publique pour les Tchadiens, sauf le clan Itno, déposera une plainte devant les juridictions nationales.


En effet selon une source du ministère de l’assainissement, le rapport met hors de cause Ahamat Bachir malgré l’évidence de l’élément sonore. (Où sont mes émoluments, qu’est ce que je vais faire avec ça, toi aussi)
Par contre Padaré (On ne parle pas d’argent, mais d’anéantissement) doit être poursuivi pour détournement de 5.000.000 FCFA et corruption de Bachir, à échelle de 3 millions FCFA (à la convocation, Bachir a nié tout en bloc, – le fameux fi ammi, orani Wa ma chilta). Traduisez…“Je jure sur ma mère, il me l’a dit, mais je n’ai rien pris“


Selon la même source, la raison de poursuite de Padaré serait ailleurs. Car selon les documents versés au dossier, le chèque signé pour préfinancer la première phase de l’archivage en date du19/9/2013 s’est fait avant, alors que le DAFM de la présidence aurait remis l’argent à Padaré le 20/9/2013.


Padaré aurait donc remis les 5.000.000 FCFA à son DAF pour compenser le chèque émis la veille pour lancer le démarrage des travaux. Le reliquat de 5.200.000 FCFA qu’il détenait en espèce, il les a remis au DRH, qui est chargé du suivi du dossier.

 

De l’aveu du sieur Padaré au ministère et qui a été rapporté, le 03 janvier 2014, après qu’il ait cherché en vain de joindre son successeur (Béchir Madet) en tête à tête pour les lui remettre.

 
La source affirme que Abderamane Salah refuse de prendre en compte les observations de Padaré, traitant directement avec Kalzeubet Pahimi Deubet le 1er ministre, et Abdoulaye Sabre Fadoul le SGG. Comment comprendre dans cette affaire qu’on poursuive Padaré, sans que Bachir ne réponde à son tour ? Dans tout acte, quand il y a un corrupteur, il y a un corrompu. L’un ne va pas sans l’autre.

 

Voilà l’une des faces abjectes de ce régime Deby, initié par la politique mafieuse du MPS parti état, qui tire toute sa source de son exécutif, aux élans limités, sans alternative concrète au peuple tchadien.

 

Introduction de la rédaction de Tchadanthropus-tribune.

Contribution d’une correspondance particulière du ministère de la bonne gouvernance et moralité publique du Tchad.

 

 

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