Hier mercredi le 05 février au lycée Niveaux horizons à Klémat,

 

le prof d’Histoire-géographie entre en classe et il présente le cours d’histoire, la classe a été bondé, le prof entame la partie d’histoire concernant le royaume du KANEM, brusquement un élève d’ethnie Zaghawa s’élève pour interrompre le prof en disant ( les Kanembou ne sont que des vendeurs d’eau et Cola et ils ne méritent pas qu’on parle de leur histoire ), une fille Kanembou réponde courageusement sur le même ton ( et vous les Zaghawa avant le pouvoir de Deby, vous buviez le lait d’ânesses), la classe éclate en rire. Par la suite, une dispute a éclaté et le prof a été obligé d’arrêter le cours.

Aujourd’hui, un groupe d’une vingtaine d’élèves Zaghawa et leurs frères sont arrivés à 7H40 le matin pour punir la fille, dès son arrivée, la fille a été attaqué sauvagement, malgré sa résistance et son courage, elle est tombée par terre sur l’effet de coups de cailloux et de coups de poings, elle a été carrément lynchée au vu et su de tous les autres élèves.

 

Puis l’administration est intervenue pour sauver la fille en la ramenant à la direction, mais sans compter sur la détermination de groupe de sauvages Zaghawa, ils ont cassé la porte de la direction pour exfiltrer la fille pour la torturer une fois encore, certains professeurs ont essayé de s’interposer mais en vain, la fille était en état très critique.

 

Finalement, la police est arrivée avec trois véhicules et un minibus, mais ils n’ont pu récupérer la fille qu’à 10  heures, mais ce n’était pas la fin, les policiers à leur tour ont subi des jets de pierres et leurs vitres brisées, un de véhicules de police a été intercepté et leurs occupants ont été tabassés.

Voilà le Tchad de Deby et voilà l’impunité totale pour ses criminels. Au lieu d’arrêter les agresseurs, c’est la pauvre fille qui croupi au commissariat central ce soir, je vous demande d’alerter les organisations de droits de l’Homme, et je demande aux tchadiens de se réveiller avant que ces voyous nous réduisent en esclaves si ce n’était pas déjà fait. 

Oumar Hassan

Correspondance particulière.

 

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