29 novembre 2015 TCHAD/N’Djamena: (voir document) Le maire MPS du 5e arrondissement adopte une nouvelle stratégie pour détourner les deniers publics.
Les habitants des ilots n° 48, 56, et 59 du quartier RIDINA seront probablement les prochaines victimes du régime sans foi et ni loi du MPS. Effet un groupe de mafia à leur tête le maire du 5e arrondissement veut exproprier les habitations des paisibles citoyens sans défense. Un ordre de mission signé par le secrétaire général du ministère de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme et d’habitat désignant les agents de la direction de topographie, de la maire centrale et de la mairie du 5e arrondissement pour faire les travaux de levé, recensement des occupants et évaluation des investissements inquiète énormément les habitants du quartier RIDINA. Les organisations de la société civile, les partis politiques ainsi que la presse sont interpellés enfin de plaider le sort de la population de ce quartier.
Apres avoir vidé les caisses de l’Etat et ont mis en genou le pays, ces criminels du MPS ont trouvé une nouvelle stratégie pour détourner les deniers publics. Cette stratégie consiste à exproprier les habitations, une fois entré en possession de l’argent, ils payent une somme dérisoire aux victimes et encaissent le reste dans leurs propres comptes. Pire encore, parfois ils revendent les terrains expropriés aux operateurs économiques. Les tchadiens se souviennent encore de MAHAMAT ZENE BABA, l’ancien maire de la ville de N’Djamena, en son temps, la plupart des terrains récupérés sont ensuite revendus aux riches qui ont construit des stations d’essence.
Les habitants du quartier RIDINA lance un vibrant appel à l’endroit des hautes autorités enfin d’intervenir et d’arrêter ce groupe de mafia qui ternisse l’image du pays. Il est totalement inadmissible que des individus dictent leurs propres lois sans être inquiétés.
Le premier ministre KALZEUBE PAHIMI DEUBET, premier responsable chargé de coordonner les actions du gouvernement devrait réagir impérativement pour ne pas être accusé de laxisme et de complicité.
Correspondant particulier