Depuis une dizaine d’années le mariage commence à perdre son vrai sens au Tchad. Il n’est ni religieux ni traditionnel et ni administratif, certains mariages ont eu un caractère politique et stratégique Certains se marient avec les filles des telles ou telles tribus (familles) c’est pour avoir à leur côté des alliés de demain. Depuis la nuit des temps que des brassages des mariages inter-communautaires ou inter-clans existaient dans toutes les régions du Tchad.

Pourquoi aujourd’hui ces genres des gens pour se marier, ils veulent se montrer sur la grande place publique qu’ils sont riches ? Ces genres des démonstrations et des remontrances lors d’un mariage est une vraie humiliation publique pour les tchadiens démunis ou lésés dans leurs droits. C’est quoi c’est ces genres de mariages qui dits que « regardez-moi je suis riche et j’ai le pouvoir ». Qui ne connait pas qui ? D’après l’histoire oral du Tchad, on se connait tous dans nos wadis, dans nos campagnes, dans nos montagnes, dans nos grottes, dans nos villages, dans nos ferricks et dans nos forêts.

Aujourd’hui aux vus et aux sus de tout le monde, certains groupes d’individus devenus fraichement riches avec les détournements des deniers publics et la corruption piétinent les lois de la république et les règles communautaires régissant et règlementant la dot au Tchad. Les mariages au Tchad sont beaucoup désordonnés, on se marie comme on peut et on se divorce comme on veut. Les filles sont devenues comme des objets à vendre aux plus offrants. Au cas où la femme ne veut pas vivre avec l’homme, le mari oblige aux parents de cette dernière de lui apporter les montants qu’il réclame voire des millions et des millions des francs CFA, la dot multipliée par cent, sinon elle reste prisonnière des années et des années sans pouvoir se remarier avec un autre homme. Traditionnellement, nos grands parents disaient que « donner la main de votre fille à celui qui veut la garder ou à celui qui peut la divorcer sans contrainte (exigence) ». Changeons nos mentalités et essayons ensemble d’humaniser les mariages au Tchad en respectant physiquement, moralement et socialement la vraie place de la femme et ses droits dans les sociétés tchadiennes.

Aujourd’hui au 21eme siècle la femme Tchadienne commence à évoluer positivement comme l’homme dans les coopératives, dans l’agriculture, dans l’élevage, dans les commerces et dans l’administration en générale, donc elle participe en contribuant matériellement et financièrement à l’équilibre de la vie au foyer. Au cas où il y a divorce normalement ces genres des femmes doivent partager avec leurs ex-maris les biens qu’ils ont constitué ensemble depuis leurs mariages. Idriss Deby et les siens ont-il eu le Tchad en  »Dia »? Ces sortes des mariages grandissimes qu’ils organisent tout les six mois bloquent d’autres mariages à un niveau simple et symbolique. Comment demain les jeunes démunis des moyens financiers pourront-ils se marier dans cet environnement pourri ? Nous ne demandons pas de nous vivres à l’époque de la cueillette et de nous marier archaïquement mais notre modèle de société doit évoluer tout en suivant positivement dans les sens justes de nos valeurs reçues et tout en gardant précisément le bon sens de notre culture ancestrales. Il faut combattre par tout les moyens la dérive proportionnellement dangereuse que prenaient ces quatre autres phénomènes sociétales tels que « les ventes des filles sous forme des mariages, la multiplication des cantons, les  »dia » sous la forme du commerce et les importations des cultures néfastes » qui ont commencé déjà à défigurer les paysages culturels Tchadiens.

TAZ 

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