Le défunt s’appelle Oumar Alfarouck, d’ethnie Boulala, avait résidé au quartier Amriguebe de N’Djamena dans le cinquième arrondissement. Leur domicile est situé derrière l’ancienne boulangerie lune de miel d’Amriguebe. Son père est un commerçant exerçant à Sarh dans le sud du pays. Le défunt a eu une altercation avec ses amis dans un cybercafé à Kampala et la police est intervenue pour l’arrêter puisqu’il serait armé de couteau. La police a ouvert le feu sur lui en le prenant pour un terroriste somalien puisque le défunt a un teint clair qui ressemble aux Somaliens. Les autorités tchadiennes et les organisations non gouvernementales doivent chercher à savoir dans quelles conditions ce compatriote a été abattu. Le régime Deby a tendance à vouloir intervenir partout en Afrique pour parler de la sécurité des peuples, mais souvent reste silencieux quand des tchadiens sont attaqués, persécutés ou assassinés comme ce fut le cas actuellement en Ouganda, où encore en Libye, en Centrafrique ou au Congo Brazza.


À l’exemple des pays occidentaux, d’Israël, des États-Unis ou encore d’autres pays soucieux de leurs ressortissants, les affaires étrangères du Tchad devraient sans concession intervenir pour clarifier toutes situations qui mettraient en danger un Tchadien où qu’il puisse être. L’amour de la patrie, et de nos compatriotes doit être au-dessus de tout.

 

Hors, nous avons souvent affaire à des fonctionnaires sans aucune culture patriotique, assez souvent ils s’adonnent à des bassesses et du griotisme dépensiers, qui pourraient bien servir à régler des problèmes de première nécessité. Et même, quand une réaction est de mise, elle s’arrête aux simples communiqués arides et factices. Le Tchadien mérite mieux que ça.

Tchadanthropus-Tribune

 

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