Nous vivons dans un monde à l’envers. L’amour de l’argent a amené les gens à se faire l’avocat de diable. Tout est désacralisé. Les tricheurs sont glorifiés.

 

La société tchadienne est malade, elle est devenue une société de vie de plaisir, à Sodome et Gomorrhe où matérialisme et hédonisme triomphent. On voit des gens qui devraient servir des guides à la société se prostituer (le mot n’est pas très fort) avec l’espoir d’être récompensés. Réussir au Tchad aujourd’hui consiste à se faire nommer à quelque poste de haut niveau pour en tirer les avantages matériels. 

 

Des lors, ce qui anime les gens n’est plus le travail bien fait, mais la magouille pour occuper une bonne position. Voila pourquoi on loue tant le chef de l’État, à qui il suffit de faire un « signe de la tête » pour que tout un avenir,( matériel bien sûr) soit compromis ou assuré. Et le chef de l’État, obsédé du pouvoir, en profite pour diviser afin de régner. Les gens rivalisent de discours encenseurs à l’égard du chef, et de sa femme. Tout ce qui touche au chef devient auguste, tant qu’on sait que, flatté, il est reconnaissant envers les thuriféraires. L’amour de l’argent et de postes juteux ou position élevée amène les hommes à toutes les bassesses. L’emploi est conçu uniquement sous l’angle de la « part de gâteau national ». Pour se procurer d’un emploi ou biens matériels, les tchadiens sont devenus capable de tout, y compris de tuer, de perdre leurs âmes, de vendre un membre de leurs familles, voire de leurs propres enfants. Qui n’a pas entendu dire : « Monsieur Untel est rosicrucien (ou franc maçon, ou autre chose de ce genre), c’est pour cela qu’il est devenu riche en peu de temps. La disparition de l’esprit chevaleresque, de la vocation et de principes du bon prince annonce la décadence de la société. Ainsi s’expliquent la pègre, la prostitution et la corruption physique et morale. Pour occuper les postes convoités, on n’hésite pas à consulter les marabouts, les charlatans et autres vendeurs d’illusion de tous bords. Chers frères changeons de comportement, le Tchad est pour nous tous, il n’est pas la propriété exclusive de Deby. Cessons avec le communiqué de la honte « nous remercions le président d’avoir nommé notre frère à un poste de responsabilité). Deby même est un employé de l’État, un jour il va partir, mais de quelle manière, Dieu seul sait ! Ou sont les Mobutu, Idi Amine, Gadhafi ils sont partis mais leurs pays demeurent. Deby également partira un jour et laissera le Tchad au peuple tchadien qui est le vrai propriétaire.  

 

A ceux qui se disent Premier Ministre, Ministre, Député, Juge et autres responsables ayez le courage de vous affirmer, soyez réaliste. Quand le Président vous empêchent de faire votre travail comme il le faut, ayez la décence de démissionner. Si chacun faisait cela, Deby, qu’il veuille ou non respectera le peuple tchadien. Mes frères Présidents de Partis politiques, donnez de bons exemples. Celui de Kamougué est révélateur. Instaurer la démocratie au sein de votre parti, ne considérez pas le parti comme un bien familial. Lol Mahamat Choua est mourant, mais la relève n’a pas été préparée. Il demeure toujours président alors qu’il est déjà dépassé par l’âge. Les Associations et la Presse en générale, au moins ces deux entités font qu’à même le travail malgré les difficultés qu’ils rencontrent à la fois avec des dirigeants extraits de bureau de soutien au MPS et l’ignorance du peuple à comprendre leurs rôles. Chers Internautes j’attends vos réactions. 

 

Senoussi Abba Djalal

Email : abba.djlse@yahoo.fr

 

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