Point de presse : Le Rassemblement pour la Justice et l’Egalite au Tchad(RAJET) exige le limogeage du DG de la douane, car ce dernier est l’engrainage qui permet la machination de la cherté de vie frappante contre laquelle le RAJET se bat.

Pour la énième fois, le RAJET intervient vigoureusement sur la cherté de vie cruelle, qui perdure davantage. La  cherté de vie s’est érigée en un ulcère cancéreux, qui ronge à petit feu l’existence du peuple tchadien. La vie du peuple tchadien est totalement affadie  par les effets désolants de cette cherté de vie, qui loin d’être une péripétie imposante  est la  perfidie, la lâcheté  d’un seul homme. Raison pour laquelle, cette cherté de vie, maintenue  a dessein et qui a déséquilibré la vie sociale n’est point permissive par le peuple tchadien qui en distille quotidiennement une poussière de malheur et de misère.

La  cherté de vie tant décriée par le peuple tchadien, est un signal sonore fort de ras-le-bol envers le gouvernement. Elle reflète le persiflage de ce régime envers le peuple tchadien, du moment où l’autorité publique a échoué dans ses responsabilités régaliennes.

En aucun cas, cette gouvernance  ne pourra amortir l’essor de cette cherté de vie, parce que le gouvernement en place n’a pas mis en place une politique nationale fiable pour l’amortissement de cette  cherté de vie. L’une des corrélations inhérentes a la  cherté de vie, c’est la gestion bigleuse de la douane par une personne intouchable, cette gestion malhonnête, constitue un câble caténaire de cherté de vie, c’est ce qui rend le peuple si bilieux de l’évolution cahoteuse de l’économie nationale et de l’avenir social. La douane,  l’une des régies financières  qui rapporte plus a l’Etat, est confisquée au vu et au su de tout le monde par une seule  personne. Et  est  gérée comme un patrimoine privé. Tandis que, cette gestion rafistolée de toute pièce, a généré une cherté de vie criarde. Le tarif douanier extérieur, ne fait qu’être abusivement augmenté par le directeur général de la douane avec ses hommes de main. Il faut reconnaitre que, le cout  vertigineux des taxes d’importation imposées par les faiseurs des lois de la douane, constitue un catalyseur de cherté de vie continue. Si les produits importés sont chèrement dédouanés, les importateurs à leur tour, vendent chèrement au peuple. Plus on taxe fort les produits, plus on vend cher les produits, par contre les commerçants importateurs ne se perdent pas deux fois.

De cette analyse, nous exigeons  un   gouvernement citoyen responsable  pour aplanir la cherté de vie recrudescente, semée  par le régime  et entretenue  par la douane. Cette cherté de vie arrimée par la douane, est une avanie de l’Etat envers le peuple tchadien. Certes, la douane  est un organe régulateur de l’économie nationale, malheureusement elle est frelatée de son rôle initial, qui est celui de réduire la cherté de vie par des exonérations. Le directeur générale de douane sape les réglementations douanières, et impose ses réglementations personnelles à quiconque sauf a  ses proches. Jusqu’à ce jour, nous ne savons pas  si la douane est une institution étatique privatisée ou  est une industrie juteuse prise en otage par un potentat ? Quand bien même, la douane demeure administrativement rattachée au  ministère des finances et en constitue le grenier d’argent. Cela est indéniable. Mais c’est une perplexité dubitative pour nous, depuis que le directeur actuel, a été catapulté à la tête de douanes, les recettes perçues sur les taxes, sont versées dans ses comptes personnels, chose rare dans une république qui fait l’unicité de sa comptabilité un principe inviolable. Nous ne pouvons pas accepter que la douane soit  personnalisée et que  des milliers de milliards de contribuables tchadiens soit confisqué  par une personne parce qu’il est le petit frère du président de la république.   Cette cherté de vie, remorquée par la douane et son directeur général, est la cause directe de la grogne sociale, qui est en ce moment sur toutes les lèvres de nos concitoyens et concitoyennes. Si ce comportement aberrant persiste, cette gouvernance céderait sa place par la pression populaire. On ne taille jamais, un arbre par ses racines, on doit le taille par ses branches malheureusement ce régime s’obstine, à tailler l’arbre ombrageux sous lequel le peuple  vit  par ses racines.

Le  Directeur général  de la Douane  étant l’engrenage qui permettant la machination de la cherté de vie, nous exigeons son limogeage pur et simple, parce qu’il  est inadmissible qu’une seule personne maintienne  dans la  misère tout un peuple.  Si jamais, cette cherté de vie persiste, nous saurons, comment l’effondre. Si le régime continue toujours  de faire sa politique d’autruche vis-à-vis de la souffrance du peuple, nous les forces vives et actives de la nation, avons une responsabilité directe de faire une alternance avec les flèches de tous bois, pour que le peuple ait son pain. La cherté de vie, n’est pas une force majeure, qui s’est imposée par la volonté divine et qui a dépassé la volonté humaine. Elle n’est rien d’autre que le fruit de la volonté du directeur  général de la douane, un individu aux attitudes grossières. La volonté humaine n’est pas au dessus de la loi nationale, elle peut être anéantie par des décisions coercitives, et  ses auteurs  seront sévèrement punis, à moins que le régime qui en tire les ficelles ait peut être un intérêt colossal dans cette souffrance du peuple. En un mot  le directeur général de la douane est la tête pesante de la  cherté de vie au Tchad.

  

Le président du RAJET :

ORDJEI ABDERAHIM CHAHA
                                                                                                                                                         

Fait à N’djamena le 26 12-2014.

 

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