Candidats malheureux à l’élection présidentielle du 10 avril 2016-07-16, Djividi boukar président du Parti Démocratique et Social est devenu un cas social. Lors de sa rentrée politique le 19 juin 2016, il a fait une déclaration qui le rapproche des guignols.


Pour les observateurs pointus de la scène politique, la déclaration de Djividi exhibe son désir à vouloir aller à la mangeoire.


Sa participation à l’élection présidentielle passée lui a permis de comprendre qu’il n’est qu’un aventurier politique comme en témoigne le score minable qu’il a obtenu. Il a été battu à plate couture même dans son Bacthoro natal par le président de l’UNDR (Union Nationale pour le Développement et le Renouveau). Cet ancien transfuge de VIVA- RNDP de Kassiré qui a léché dans toutes les marmites des partis comme RNDP le réveil et l’UDR de Jean Alingué Bawoyeu avant de créer son micro parti, croit se frayer son propre chemin en créant ce parti alimentaire dont les militants remplissent à peine une cabine téléphonique.


C’est ainsi au lendemain de la validation du holp up électoral du 10 avril dernier, il était le premier à quitter son lit pour faire un bon de crédit pour féliciter le candidat de l’alliance Idriss Deby. Certains militants avaient même condamné son acte qu’ils  assimilent à la mendicité. Le candidat malheureux Djividi boukar, depuis son clin d’œil du candidat du MPS ne cesse d’embêter tous ceux qui entourent  Deby. Les habitués de la primature disent qu’il est devenu « nombreux » dans cette institution à cause de sa fréquentation. Il veut être récompensé à tout prix au point d’agacer certains partis de la mouvance présidentielle qui n’hésitent pas à tirer à boulet rouge sur lui. Ce sorcier de la scène politique cherche coûte que coûte, selon ses proches, à récupérer sa caution de dix millions. Il est aux abois, nous confie l’un de ses neveux rencontré devant son domicile au quartier Abena dans le 7e arrondissement.


Au cours de sa rentrée politique, il a même glosé à qui veut l’entendre qu’il a abandonné la lutte stérile et qui est en train de regarder dans la même direction que le parti au pouvoir. Ses militants étaient restés ébahis  devant ses fanfaronnades. Il avait à ses cotes quelques chefs de partis de la même pitance en ce moment de vache où chacun fait feu de tout bois pour joindre les deux bouts.


Pour ceux qui ont la mémoire flanchée parmi les douze candidats qui ont participé à la présidentielle dernière, six ont félicité le candidat Deby. Une façon de lui faire comprendre qu’ils sont là. Il ne faut pas qu’il les oublie au moment du partage du gâteau. Certaines sources indiquent qu’ils ont même engrangé quelques miettes déjà. Mais le président du PDS qui cherche à tout moment les voies et moyens pouvant lui permettre de résoudre ses problèmes intestinaux devient plus agaçant.


Il n’est pas le seul, ses autres compères aussi espèrent que le palais rose va leur tendre la sébile. Ces affamés guettent mieux le chien à l’attente d’un os jeté sous la table à manger.    


Bedoum L. Lionel, stagiaire

Article tiré du journal Abba garde n° 138 du 30 juin au 10 juillet 2016

 

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