Dire qu’il y a une insécurité au Tchad est un pléonasme, car le régime répressif et dictatorial de Deby est déjà lui-même une insécurité criarde. En tout cas l’on ne dira pas assez sur ce point devenu un secret de polichinelle pour les tchadiens.

Il n’existe pas 2 jours sans qu’il y ait mort d’homme à N’Djamena ou dans d’autres grandes villes du Tchad, le plus souvent des assassinats crapuleux et lâches. Ces crimes odieux sont orchestrés, planifiés et exécutés par une poignée de main censée protéger la population.

Rien ne nous étonne, car au pays de sa majesté Deby l’impossible et l’injustice sont devenus des principes de sa gouvernance. Les dernières victimes du système répressif de Deby sont Monsieur Christian Ngardoum Mornondé, l’ex Directeur National de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) et Maitre Abaye Khauswe Menwa, Vice-président de la Chambre des Huissiers du Tchad. Cependant l’assassin de Me Abaye et celui du trésorier de Mongo l’an dernier est connu par les gendarmes, un certain Saleh Hassan Bergou. Il est un ancien gendarme et complice des généraux DG sortants et actuels de la gendarmerie nationale mais l’auteur n’est jamais inquiété de son forfait car il a une assurance sure. Avec cette allure la liste s’agrandira sans nous rendre compte. Existe-t-il des services de sécurité au Tchad ? A vous de répondre chers concitoyens….    

Les crimes sont devenus le quotidien des tchadiens mais le plus grave est  qu’aucun des présumés auteurs ou complices des dits crimes n’a été appréhendé un jour par les forces de l’ordre ou présenté devant la presse, drôle de sécurité sous système Deby, N’est ce pas ?

Cette insécurité est due par la complicité de certains hauts gradés issus du clan Deby censés protéger les citoyens et leurs biens. Certains militaires retraités, démobilisés et radiés injustement nous ont livré les réalités des faits sous couvert d’anonymat. D’abord ces soit disant chefs de la sécurité envoient leurs proches parents commettre les forfaits et une fois les crimes exécutés, les responsables de la sécurité interviennent afin de faire la diversion devant les innocents citoyens. Parfois, ils se mettent à la poursuite des dits criminels alors qu’ils sont les grands complices du système. Ensuite, le butin est partagé en deux (2) parties égales, une pour l’exécuteur et l’autre partie pour le complice. Enfin, au cas où l’auteur du crime tombe sous les mailles du filet des forces de l’ordre, un cas très rare, il sera purement et simplement relâché par ses complices le plus souvent des hauts gradés du régime. C’est le cas de l’assassin du Me Abaye attrapé par les fameux clandomens et remis à la gendarmerie. Finalement, il a été tout simplement relâché par ses complices.    

Ainsi va le système Deby.

 

Silence, on NOUS tue dans une obscurité qu’on appelle le TCHAD….

L’Association des Jeunes tchadiens pour les Réseaux Sociaux.                         

 

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