Suite à l’arrestation du jeune étudiant tchadien Mahamat Togoi, le 16 Septembre 2015 par le juge des Chambres Africaines Extraordinaires, le Collectif Africain de soutien au Président Habré (CAS-HABRE) dénonce fermement cet acte inique et arbitraire qui démontre une fois de plus l’impartialité de ce tribunal.


Il faut rappeler que c’était lors du passage du Magistrat Mahamat Hassan Abakar  devant la barre pour défendre son rapport sur les soi-disant crimes commis par le Président Habré durant la période (1982-1990), dont il s’est permis de falsifier l’histoire en racontant des scènes de crimes sortis tout droit d’un film d’horreur à la hollywoodienne ; et incombant la totalité des responsabilités au Président Habré, sans pour autant apporter des preuves à l’appui.


En effet, c’est suite à un passage (p97) de ce fameux rapport qui cite :

 
« Hier Habré et sa tribu s’étaient conduits en conquérants, ils marchaient sur les pieds de leurs compatriotes, et se sont permis toutes les exactions parce qu’ils avaient cru naïvement que leur pouvoir était éternel. Ils n’ont eu ni égard ni considération pour les autres tchadiens qu’ils ont traités comme des êtres de seconde catégorie. Qu’est-ce qu’ils récoltés après la chute de leur régime, si ce n’est la haine ? Oui seulement la haine de toutes les composantes tchadiennes, et cela sans exception. Aujourd’hui les goranes marchent la tête baissée en rasant les murs. Ils ont honte, ils ont peur et évitent même les grandes artères » ;
que Monsieur Mahamat Togoi aurait réagi en traitant le Magistrat Mahamat Hassan de tribaliste et de manipulateur de  l’histoire du Tchad et de  rétorquer  qu’en 25 ans de règne, il est temps d’apporter des preuves à l’appui. Ces seuls propos ont suffit à le condamner pour cinq  (05) mois ferme en prison.


Le Collectif Africain de Soutien au Président Habré demande aux autorités Sénégalaises  de prendre leurs responsabilités face à cette instrumentalisation de la justice.


Le Collectif Africain de soutien au président Habré dénonce cet abus de pouvoir qui vient d’atteindre son  paroxysme, et demande la libération immédiate et sans délai du Jeune étudiant  tchadien.

                                                                                                     
GUIHINI DADI

CHARGE DES FINANCES DU CAS-HABRE

 

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