La défense du Président Habré réagit à l’annonce d’une plainte en diffamation par des plaignantes contre l’hébergeur du siteHisseinhabré.com

 

Tout d’abord, les avocats tiennent à rafraîchir la mémoire des avocats de ces plaignantes en revenant un peu sur tout ce qu’ont subi le Président Habré et sa famille comme injures publiques, insultes et diffamations depuis le lancement de la phase du pseudo procès. Sidiki Kaba le traitant de bourreau contre qui, une plainte a été déposée, puis ce fut le tour de Marcel Mendy insultant Mme Habré, agissant de concert avec Djeteké contre qui, une plainte a aussi été déposée. Nous rappelons également l’implication importante de plusieurs journaux, depuis le 7 septembre, dans la mise en place d’une couverture haineuse et diffamatoire des auditions. Ces médias enrôlés par le Consortium, en violation de leurs obligations et devoirs professionnels, s’acharnent quotidiennement depuis le début du soi-disant procès en ciblant directement et personnellement le Président Habré, et ce, en exécution de leur feuille de route conclue avec la cellule de communication. Face à ces abus et dérives, une plainte a déjà été déposée contre les journaux l’As et l’Observateur depuis bientôt quinze jours. S’attaquant aussi à Mme Habré, le journal l’Obs. a volontairement falsifié les propos tenus par une femme pendant les auditions pour diffamer Mme Habré. Un droit de réponse leur a été envoyé, mais pris au piège, les mis en cause ont refusé de publier le droit de réponse.

 

Les ONG et les avocats des plaignantes ont poussé et briefé ces dernières pour qu’elles insultent le Président Habré, et c’est donc en état de parfaite légitime défense que des informations sur leur passé ont été rendues publiques. La saisine du Procureur permettra à la défense du Président Habré d’exiger aussi d’elles les preuves de leurs accusations diffamatoires. De même, le Président Habré déposera une plainte contre elles pour insultes, injures et diffamation.

 

La famille Habré vivement choquée par les dérives, le laisser-insulter-injurier-diffamer, déployés avec la complicité active des magistrats des CAE qui ont montré une partialité honteuse et indigne a réagi et exprimé son ras le bol. Les jeunes frères et neveux du Président ont été frappés à coup de TASER (matraques électriques), emprisonnés, puis l’un d’entre eux condamné arbitrairement à une peine de 5 mois de prison lui faisant ainsi perdre une année scolaire . Tout cela n’a pas suffi, il a fallu encore que Reed Brody et Moudeina incitent les plaignantes à insulter directement le Président Habré, occasionnant même un échange violent entre l’avocat d’office Me Gning et le Président Kam, à qui l’avocat reprochait de ne pas respecter l’accusé en laissant les auditions se transformer en séances d’insultes et d’injures. Attitude de complaisance, de complicité et d’irresponsabilité que toute la salle avait, depuis le début, constaté et déploré.

 

La défense aura l’opportunité par cette plainte de poser la question de l’amplification des insultes, des injures et des propos diffamatoires que déversent sur le Président Hissein Habré par la presse sous contrat du Consortium et/ou de la cellule de communication des CAE. Sans oublier la désinformation et la couverture à sens unique du pseudo procès.


Cette presse sous contrat et le consortium agissent ainsi en violation totale de la présomption d’innocence. Cette posture inadmissible dans une affaire judiciaire devra aussi être traitée par la justice dans la mesure où le CORED saisi depuis plus de 2 ans s’est fait désormais complice du Consortium en refusant de traiter la plainte du Président Habré.


En outre, de nombreuses personnes se sont présentées à la barre en faisant de faux témoignages, une plainte sera aussi déposée contre chacune d’elles sur des éléments très précis avancés lors de leurs dépositions. Le procès pénal est le moment des certitudes, le moment où des preuves sont apporté devant le Tribunal pour prouver les accusations. Faute de preuves et devant leur enlisement entre des faux PV, des personnes qui rejettent les fausses signatures apposées par des tiers sur des PV s’avérant être, eux aussi, faux ; puis d’autres qui rejettent des déclarations inscrites sur des PV pour changer de version devant la barre.

 

Devant ce qu’il faut bien considérer comme un lamentable échec d’un processus judiciaire cannibalisé de bout en bout par Reed Brody, ce dernier a eu recours avec Moudeina à des accusations d’abus sexuels en tous genres, dans le but de provoquer encore et toujours le Président Habré. Encourager les plaignantes à insulter le Président Habré en leur disant qu’il a opté pour le silence, qu’il n’a aucun droit, et que donc, elles avaient libre champ pour diffamer, a été le mot d’ordre donné par les avocats des parties civiles et les ONG, pleinement confortés par la position d’une Cour complice, partiale et engagée à leurs côtés dans l’exécution du complot.

 

Cette plainte est, aussi, quelque part, une fuite en avant, et aussi, la recherche désespérée d’une diversion quand on sait que les libérations des personnes co-accusées continuent à N’Djamena et contribuent à mettre en lumière la chienlit d’une farce judiciaire.

 

Les Avocats.

 

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