Assurément, Mme Fatimé Raymonne Habré est devenue la cible de tous ceux qui sont impliqués dans cette sale affaire Habré et qui veulent imposer le silence autour de leur forfait.

« TAISEZ- VOUS, ARRETEZ ! »

Ce sont les titres quasiment identiques de deux textes construits de la même façon avec les mêmes thèmes et une tonne d’insultes, initiés par l’équipe de Reed Brody en complicité avec, d’une part, la cellule de communication des CAE et d’autre part, le groupe Jeune Afrique et bien sûr, la contribution de deux Tchadiens dans le rôle de petits nègres de service. Les deux textes ont été d’abord publiés sur le site et page Facebook de Jeune Afrique tout comme auparavant celui des CAE, avant d’être, bien plus tard, repris dans les blogs de leurs "pseudo auteurs". Des insultes et encore des insultes, dernier refuge pour ceux qui sont à terre et qui ont perdu tous les combats dans cette affaire Habré.

 

La meute françafricaine est aux abois, habituée à nous écraser, à nous piétiner chaque jour. La bête immonde dort paisiblement repue de tous ses abus. Chaque jour, les Africains sont insultés par leurs médias, leurs hommes politiques. Nos frères footballeurs africains sont traités de singes, reçoivent des crachats de la part d’un public formaté et rassuré par la banalisation et l’impunité totale pour les actes de racisme même quand des morts s’ensuivent. Chaque jour, des lignes sont franchies et chaque jour, leurs actions insultantes sont accompagnées d’un silence lourd, pesant sur nos consciences meurtries. Pas de réaction, pas d’indignation, pas de protestation. Silence, taisez-vous ! Et tout le monde s’aligne, tête baissée, yeux baissés.

 

Silence de la diaspora, silence de la soi-disant nouvelle génération d’activistes, les nouveaux zombies plutôt. Silence aussi en Afrique, silence dans toutes les villes africaines. Presque tout le monde fonctionne en mode anesthésie, en mode soumission, en mode silence. Le Président HABRE est un homme noir, patriote, nationaliste africain, et musulman, avec ce profil comment peut-il échapper à leur étau qui nous enserre depuis la nuit des temps ?

 

Jeune Afrique et le Président Hissein Habré, c’est une longue histoire, une haine féroce de son propriétaire Béchir Ben Yahmed, qui a pris ses racines à l’époque du conflit Tchad-Libye. Jeune Afrique était lié à Khaddafi par un contrat de marketing politique révélé par le journal français « Le Canard Enchaine » ; voir aussi cet article (cliquez ici) qui a dévoilé au monde le vrai visage de Jeune Afrique (English version)

 

François Soudan, l’un des patrons de JA a déjà pris sa plume pour attaquer Mme Habré coupable à leurs yeux de parler pour défendre son époux et d’avoir mis en lumière, que Jeune Afrique avait une ligne éditoriale ethnique et raciste dans une interview à la presse sénégalaise. Est-ce étonnant qu’après cela, des recrues tchadiennes soient enrôlées pour continuer le sale boulot ? Non, cela fait partie de leurs méthodes françafricaines de gestion des sales coups.

Un Djeteke et un Gossadina qui écrivent leur point de vue et/ou étalent leurs sentiments sur l’affaire Habré est une chose qui n’intéresse personne. Le site Internet des Chambres Africaines Extraordinaires et celui de JEUNE AFRIQUE sont utilisés comme amplificateur d’insultes avec la complicité active des responsables de ces organes, parties prenantes au procès Habré depuis bientôt 15 années, autrement dit, une simple routine pour eux. Ainsi donc, au sein de cet empire raciste qui a fait son sucre sur le dos des Africains, rien n’est gratuit. La moindre ligne est payée cash. Alors, qui a payé pour que les insultes d’un Gossadina soient publiées dans le site de JA et sa page Facebook ? Quand on connaît la voracité du journal françafricain…

 

Djeteke tout comme Gossadina sont des pauvres bougres recrutés pour tenir la plume, de petits nègres de service utilisés comme les ONG africaines, pour emboucher les trompettes tendues par ceux qui mènent cette affaire. On constatera que ceux qui ouvrent leur grande gueule, vont rester muets devant les actes de pédophilie des militaires français et autres sur des jeunes mineurs en RCA, en RDC ou sur le drame de la jeune Zouhoura, jeune fille musulmane du Nord tchadien, victime d’un viol collectif perpétré par les enfants des hommes du pouvoir d’Idriss Deby ,ce terrible drame n’a pas ému nos ONG tchadiennes majoritairement empoisonnées et aveuglées par leur haine ethnico-religieuse.

Le terrorisme médiatique occidental dans l’affaire Habré dont Jeune Afrique est l’un des plus grands bras armés s’exprime par une vaste et intense opération de lynchage médiatique. Toute la presse française et françafricaine, les médias et les ONG des pays impliqués dans l’affaire comme la Belgique, le Tchad etc…, sans compter un consortium d’agences de communication qui a fait un contrat avec 20 organes de presse, tous et à l’unissons, agissent en tirs groupés pour donner une information partisane, orientée et sélective du déroulement du procès.

 

Toute cette armada médiatique a déployé ses attaques sans relâche contre le Président Hissein Habré des années durant. Et le comble de cette lâcheté, c’est de voir ces vautours, ces charognards comme les appelait le défunt Professeur Oumar Sankhare, exiger le silence total du camp Habré. Apres avoir réduit à néant le Droit d’Asile, en violation de toutes les conventions internationales mais aussi des valeurs africaines, après avoir réduit aussi en bouillie les droits de la défense, après avoir bloqué l’action juridique déployée par les avocats de la défense, ils s’attaquent aujourd’hui à ceux qui s’expriment sur le dossier. Ils ont perdu le combat médiatique et font face à une opinion publique sénégalaise dégoûtée et choquée par la farce de ce faux procès, et à une opinion tchadienne tenue muselée sous la tyrannie d’un régime dont tous les crimes sont couverts par les puissances occidentales qui se sont indûment arrogées le titre de communauté internationale.

 

Alors, il ne leur reste que les insultes relayées par les différentes tentacules de la pieuvre Françafrique qui, chaque jour, pille nos pays, fabrique la pauvreté et la misère des Africains en complicité avec cette caste politique (nos dirigeants actuels) et/ou médiatique (Jeune Afrique, le journal « Le Monde » et les petits nègres de service). Dans cette guerre contre le Président Hissein Habré, la stratégie mise en place par Reed Brody est avant tout une guerre médiatique. Les anglo-saxons appellent cela "the character assassination" autrement dit "l’assassinat de personnalité".

 

C’est cela l’objectif principal, les poursuites judiciaires sont un instrument pour agir, et le reste n’est qu’échanges de services, corruption et enrôlement de pauvres bougres. L’enjeu de l’affaire Habré dépasse la personne du Président Habré. Dans ce procès françafricain par excellence, les ramifications et la complicité de la caste des élites africaines est mise à nu et ce, sous tous les angles. Ce qui dérange, c’est l’éveil de cette jeunesse africaine qui voit démonter devant elle, le mécanisme de cette machine à tuer, à assassiner, à falsifier l’histoire des évènements politiques africains.

 

Le Tchad a engrangé depuis 2003, plus de 1483 milliards de FCFA au titre des seuls revenus pétroliers sur une seule zone et pourtant, il est le dernier en tout ! Il suffit de payer 800.000 euros (Tarif pour pays pétroliers) à Jeune Afrique pour un publi-reportage afin que le Tchad de Deby se transforme, le temps d’un numéro hebdomadaire, en un pays émergeant. Or, soit dit en passant, le Tchad affiche le plus fort taux de mortalité au monde concernant les enfants de moins de 5 ans.

 

Ce qui dérange dans cette affaire Habré, c’est que le combat médiatique a été porté au cœur du système françafricain, alors ses vigies sortent du bois pour défendre leur beefsteak ensanglanté. Blessés à mort, ils hurlent la gueule ouverte, courent dans tous les sens, mordent à droite, à gauche. La bête immonde dont le ventre est rempli du sang de ses crimes de toutes sortes, vocifère, hideuse et malfaisante.

 

La jeunesse africaine est maintenue, sous anesthésie quotidienne ; l’accès à l’information est contrôlé et manipulé dans tous les compartiments par les médias françafricains qui sont là pour nous abrutir mais certainement pas, pour nous informer. Les recrues de ce système sont des zombies comme un Djeteke ou un Gossadina, ils répètent les théories toutes faites diffusées par ces medias de la haine et du racisme. Le jour où ils s’en écarteront, on les jettera à la poubelle comme un kleenex usé. Peut-on respecter un zombie ?

 

Dénoncer le système françafricain, dénoncer ceux qui y participent, organisent et tirent profit de l’Afrique est, ce qui dérange le plus dans cette affaire Habré. Il y a quelque temps, Evariste Djeteke a fait face à la justice sénégalaise à propos des insultes et autres histoires mises sur le dos de Mme Habré. Devant le juge, M. Djeteke a ainsi découvert que toutes les saloperies dites sur Mme Habré découlaient de son cerveau embrumé par la haine ethnique, l’alcool et son engagement politicien de pacotille ; car à cette époque, Mme Habré était étudiante en France et pas mariée au Président Habré. M. Djeteke a, ainsi, été confronté à sa folie et à ses délires mensongers. Il fut un kleenex utilisé par la Cellule de Communication des Chambres Africaines extraordinaires pour réduire au silence ceux qui dénoncent leur forfaiture, leur corruption avec l’argent qu’Idriss Deby détourne. Nous verrons ce qui se passera avec Gossadina.

 

Pour donner un exemple simple, Mme Aminata TRAORE, ancienne Ministre malienne, a mené un combat contre l’intervention militaire française au Mali, chacun de nous a été choqué par les attaques dont elle a fait l’objet par des Maliens recrues du système (d’autres djeteke et gossadina) mais aussi par tous les médias françafricains.

 

L’équation est simple : les Africains doivent se taire, même quand il s’agit de leur propre pays, ou même lorsqu’ils sont directement concernés, ils doivent garder le silence ; la françafrique et ses réseaux ne leur reconnaissent pas le droit de dire qu’ils sont contre une certaine politique française en Afrique qui, quel que soit, le Président aux commandes, s’empare de l’outil militaire, mais n’a pas réussi, en 50 ans, à transformer ce « succès » militaire en succès politique et économique. L’enjeu est immense.

 

Tout comme Mme Aminata Traoré a été attaquée par les réseaux de la Françafrique parce qu’elle a eu le courage de défendre son pays et son point de vue sur la politique française au Mali, ce même système s’en prend à Mme Fatimé Raymonne HABRE parce qu’elle défend son époux, le Président Hissein HABRE, cible de la Françafrique.

 

Jeune Afrique est un bras armé de la Françafrique, depuis Foccart à nos jours. Il calomnie, insulte, désinforme, fait chanter et s’enrichit sur notre dos. Une machine fabriquée, huilée avec beaucoup de racisme, bien rodée et qui tourne sur nos têtes, depuis plus d’un demi-siècle et a désinformé plusieurs générations d’Africains. Comment est-ce possible, si nous n’étions pas, quelque part, tous des zombies qui, continuons à perdre notre argent à acheter ou à lire un journal qui agit sciemment contre les intérêts de l’Afrique et qui nous méprise depuis si longtemps ?

 

Certes, le combat continue contre ceux qui ont oublié que, même nos béliers que nous tuons pour notre consommation, se défendent de toutes leurs forces et que nous sommes obligés de leur lier les 4 pattes, de se mettre à plusieurs avant de les achever. Tant que la jeunesse africaine n’aura pas pris conscience que le refus de décoloniser est l’essence même de la Françafrique, aucun développement ne sera possible pour les pays africains francophones, à l’inverse, on pourra souligner qu’il n’y a jamais eu une seule intervention militaire de la Grande Bretagne dans ses ex-colonies depuis leurs indépendances, ce qui explique que leurs situations économiques, politiques et culturelles sont nettement meilleures. Le combat continuera contre la Françafrique, ses réseaux et ses zombies.

 

La Rédaction Blog Hissein Habré

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